Les 66 conseils sont établis avec les patronats étrangers partenaires et œuvrent pour l'accélération de l'investissement et du co-investissement, le renforcement des échanges commerciaux mais aussi la promotion du rayonnement du Maroc à l'international. Suivez La Vie éco sur Telegram La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a organisé, mercredi 2 octobre, au sein de son siège à Casablanca, une rencontre réunissant les présidents de ses conseils d'affaires, en présence de Chakib Alj, président de la CGEM, et de Mohcine Jazouli, ministre chargé de l'Investissement, de la convergence et de l'évaluation des politiques publiques. Cet événement, organisé à l'initiative de la Commission "Internationale" de la CGEM présidée par Ghita Lahlou et Anas Guennoun (vice-président) et de la Commission "Afrique" présidée par Abdou Diop et Ali Zerouali (vice-président), s'inscrit dans le cadre de la volonté de la CGEM de «dynamiser davantage ses conseils d'affaires et de leur donner les moyens d'atteindre leur plein potentiel», indique un communiqué de la CGEM. Il représente également «une plateforme de réflexion sur les enjeux géostratégiques globaux, sur leur impact sur la compétitivité des entreprises et de l'économie marocaines, ainsi que sur les moyens de transformer les défis actuels en opportunités économiques accélératrices de développement et de croissance pour notre pays», précise la même source. Au nombre de 66, ces conseils sont établis avec les patronats étrangers partenaires et œuvrent pour l'accélération de l'investissement et du co-investissement, le renforcement des échanges commerciaux mais également la promotion du rayonnement du Maroc à l'international. Lors de son intervention à cette rencontre, le président de la CGEM a souligné que «le Maroc a réalisé des avancées extraordinaires sur ces 25 dernières années et traverse actuellement un momentum extrêmement positif. Les conseils d'affaires de la CGEM ont un rôle important à jouer dans la promotion de notre pays à l'international. Leurs présidents sont les ambassadeurs du secteur privé national à l'étranger. Ils sont engagés et opérationnels, du fait de leur connaissance de l'économie marocaine, mais aussi grâce à leur expérience sur le marché dont ils sont en charge et les contacts dont ils disposent». Il a également affirmé que «l'alignement avec les enjeux globaux, que ce soit en matière de climat, d'énergie, de transition numérique ou de cybersécurité, de chaînes d'approvisionnement ou encore de capital humain, est aujourd'hui essentiel pour la compétitivité de nos entreprises sur leur marché et en dehors de leur marché, d'où l'importance de cette rencontre». Pour sa part, Mohcine Jazouli a déclaré que «dans un monde où les rivalités géopolitiques s'exacerbent et où les chaînes de valeur industrielles se réorganisent, le Maroc confirme jour après jour son positionnement en tant que pays connecteur et safe place, et ce, grâce aux réformes et aux stratégies déployées. Il a également insisté sur le rôle crucial des conseils d'affaires dans la promotion de ce nouveau Maroc auprès des investisseurs et des partenaires commerciaux internationaux». Cette rencontre a été aussi marquée par l'analyse de Tawfik Hammoud, Chief Client Officer et Chairman du Cabinet Boston Consulting Group (BCG), d'origine marocaine basé à New York, sur le positionnement de l'économie marocaine dans un contexte mondial en constante mutation. Selon Hammoud, «le nouvel ordre mondial post-Covid apporte de nombreux défis : géopolitiques, économiques, climatiques, énergétiques, sécurité alimentaire, intelligence artificielle, entre autres. Mais il offre également aux pays émergents une opportunité générationnelle de surmonter ces obstacles et de proposer des solutions. Je crois que le Maroc ainsi que quelques autres pays sont extrêmement bien placés pour tirer parti de ce contexte mondial et accélérer leur trajectoire».