Le bureau d'études australien annonce qu'il commencera bientôt à travailler sur le FEED de deux grands projets d'ammoniac vert prévus à Tarfaya et Jorf Lasfar dans le cadre du programme d'investissement du groupe OCP. Suivez La Vie éco sur Telegram Les études d'avant-projet (FEED) de deux grands projets marocains d'hydrogène vert et d'ammoniac vert, à savoir les projets de Tarfaya et de Jorf, seront bientôt lancées, indique le bureau d'études australien Worley dans son dernier rapport annuel. «Les travaux du projet Power-to-X de Tarfaya, d'une valeur de plusieurs milliards d'euros, débuteront en septembre», a indiqué Worley, entreprise qui co-détient avec l'OCP l'entreprise JESA, un des leaders de l'ingénierie au Maroc. Le projet de Tarfaya comprend un réseau de transport, des usines d'hydrogène et d'ammoniac et des installations de stockage, le tout alimenté par l'énergie éolienne et solaire, souligne la même source. Une fois le FEED bouclé, le projet passera à la phase d'ingénierie, d'approvisionnement et de management de la construction (EPCM). La future usine de Tarfaya devrait commencer ses opérations en 2027, indique Worley. Il est prévu une capacité de production initiale d'un million de tonnes d'ammoniac vert par an, pouvant atteindre trois millions de tonnes par an d'ici 2032, indique Worley. Pour ce qui est du projet d'hydrogène de Jorf (JH2P), les études seront lancées en novembre, apprend-on. «JH2P est une initiative d'ammoniac vert à grande échelle en cours de développement. Il comprend des plans pour une installation d'hydrogène et une usine d'ammoniac vert avec une production annuelle prévue de 100.000 tonnes. Le projet devrait être achevé en 2026», précise le bureau d'étude australien. La même source rappelle que ces deux projets sont développés par JESA, la joint-venture entre Worley et le groupe OCP. Ils s'inscrivent dans le cadre du nouveau programme d'investissement vert du groupe OCP présenté devant le Roi Mohammed VI, en décembre 2022. Ce programme prévoit un investissement global de 130 milliards de dirhams. Il vise l'accroissement des capacités de production d'engrais tout en s'engageant à atteindre la neutralité carbone avant 2040. "Une fois les projets terminés et opérationnels, le Maroc deviendra un pôle mondial de l'hydrogène", affirme le cabinet australien.