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Les salaires devraient augmenter de 5 à 8% en 2011
Publié dans La Vie éco le 22 - 03 - 2011

Les commerciaux et les salariés du secteur financier sont les mieux servis. Les logisticiens montent en puissance dans la foulée de la politique d'optimisation des coûts menée par les entreprises.
L'amélioration de la conjoncture économique en 2010 est bénéfique aux salariés. A en croire Houcine Berbou, consultant manager à LMS ORH, on s'attend, pour l'année en cours, à des augmentations de salaires de l'ordre de 5 à 8%, soit un peu plus qu'en 2010. Comme c'est souvent le cas, ce sont les cadres supérieurs et les cadres dirigeants qui sont les mieux servis. Du point de vue des fonctions, les commerciaux, quel que soit le secteur d'activité, continuent d'améliorer leur traitement avec, cependant, une part variable dont l'importance grandit proportionnellement au niveau de la responsabilité. La finance paie également très bien et les hausses de salaire peuvent atteindre 10%. En revanche, les fonctionnaires qui ont bénéficié de trois baisses du taux de l'impôt sur le revenu (IR) ne devront pas espérer grand-chose cette année, en dehors des augmentations relatives à l'ancienneté.
Les niveaux d'augmentation des salaires prévus en 2011 sont-ils confirmés ?
Avant d'analyser l'évolution des salaires, on doit d'abord rappeler le contexte de l'année 2010 qui a eu forcément un impact sur les salaires.
Mis à part le contexte actuel mondial, on peut dire qu'au Maroc il y a une forte reprise pour certains secteurs comme la parachimie, l'automobile et le secteur du tourisme, dans une moindre mesure. On a assisté au lancement de beaucoup de projets structurants dans le domaine public. Les stratégies sectorielles (Emergence, Halieutis, plan Maroc vert, Maroc Numeric…) commencent à porter leurs fruits. On a même annoncé un taux de croissance à la hausse (de 4,3 à 4,6% de croissance).
Les attentes sont donc fortes et la revalorisation des salaires devrait être au rendez-vous. On peut dire globalement qu'on s'attend à des augmentations de l'ordre de 5 à 8%, les cadres supérieurs et les cadres dirigeants étant les mieux servis. Pour ce qui concerne les salaires à l'embauche, il n'y a plus de surenchère.
Justement, quels sont les profils les plus recherchés ?
Sur le marché de l'emploi, la tendance est au recrutement ciblé, principalement des profils confirmés, des ingénieurs, des commerciaux, des chefs de projets…
Pour en revenir aux salaires, quelles sont les grandes tendancespour cette année ?
La filière commerciale continue à s'inscrire dans un trend haussier, notamment dans le secteur de la banque d'affaires, des activités de marché, des industries chimiques et du secteur des services.
De plus en plus, l'individualisation des salaires devient la règle dans le secteur privé. Pour certaines fonctions, le salaire variable peut dépasser les 40% du salaire actuel global, particulièrement pour les postes à responsabilités.
Dans cette filière, ce sont les commerciaux seniors, technico-commerciaux, responsables grands comptes et chargés d'affaires qui sortent du lot. Par exemple, le salaire d'un responsable grands comptes peut varier de 200 000 à 500 000 DH annuels bruts, selon son expérience, le secteur d'activité, la taille de l'entreprise…
On observe également un maintien de leur niveau de commissions, augmentations de salaires ainsi que les primes de fin d'année toujours importantes pour les commerciaux.
La filière finance continue elle aussi de proposer des bons salaires. A cet effet, la fonction contrôle de gestion tient une place importante. Aujourd'hui, les contrôleurs de gestion dans le domaine industriel sont très rares et les salaires varient de 200 000 à 500 000 DH annuels bruts. Dans certains cas, les taux d'augmentation vont jusqu'à 10% annuellement.
Toujours dans la filière finance, on peut citer également les métiers de la finance de marché. Les banques d'affaires et corporate connaissent des augmentations de salaires incomparables. Ces augmentations touchent beaucoup la partie variable du salaire sous forme de bonus.
Je citerais également d'autres fonctions comme le marketing et production qui ont bien évolué ces dernières années.

A part les fonctions classiques, quelles sont les fonctions nouvelles qui prennent de l'importance ?
Je pense que la fonction logistique et achat a pris des galons ces dernières années. Les entreprises industrielles, principalement celles du secteur du transport et de la grande distribution ont été à l'origine de son développement. On assiste aussi à une diversification du métier de logisticien qui, soulignons-le, reste au carrefour de plusieurs fonctions tels que les achats, l'approvisionnement, le conditionnement, le stockage, la livraison… Sa mission principale est d'optimiser au maximum les coûts de l'entreprise aussi bien en amont (achats) qu'en aval (distribution).
Les salaires varient de 250 000 à 500 000 DH annuels bruts. Pour certains, la part variable peut atteindre les 10% du salaire.
Quels sont les secteurs qui sont les plus dynamiques à cet effet ?
On ne peut trancher sur cette question car tout dépend de la politique RH et de l'engagement des entreprises. On voit bien que certaines PME arrivent même à attirer des bons profils avec des salaires intéressants. Ceci dit, je dirais que les banques, les sociétés de gestion restent dynamiques sur la place.
A contrario, y a-t-il des fonctions qui s'essoufflent?
Je dirais que le secteur pharmaceutique connaît une légère baisse de dynamisme. L'annonce de la réduction des prix des médicaments ainsi que la décision des pouvoirs publics de donner plus d'importance aux génériques pour le traitement des malades a quelque peu calmé l'ardeur des opérateurs du secteur. En termes de profil, les groupes sont toujours à la recherche de chefs de zone, sale-manager…
La fonction publique est l'autre secteur qui connaît des limites. Les salaires ont tendance à connaître les mêmes niveaux que l'année dernière. En 2011, il n'y aura pas d'impact de la baisse de l'impôt sur le revenu sur les salaires contrairement aux années précédentes. Aujourd'hui, aucune mesure permettant une amélioration du niveau des salaires dans ce secteur n'est envisagée hormis l'ancienneté.


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