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La filière sucrière injecte 3 MMDH dans l'économie nationale
Publié dans La Vie éco le 15 - 12 - 2023

Le secteur garantit des revenus réguliers à environ 80.000 producteurs de betteraves sucrières et de canne à sucre.
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Malgré le déficit des précipitations dû au changement climatique, la filière de betterave sucrière dans la région des Doukkala-Abda demeure une véritable locomotive du développement local, et un important levier pour l'économie et la souveraineté alimentaire du Royaume. Prenant appui sur les atouts naturels que recèle cette région, et qui favorisent la culture de la betterave sucrière, le secteur de la betterave sucrière s'impose comme l'un des secteurs productifs les plus importants du périmètre irrigué des Doukkala, avec un apport d'environ 40 % à la production nationale, en plus de générer près de deux millions de jours d'emploi agricole au cours d'une saison de l'année.
Mettant en avant les facteurs qui incitent les agriculteurs de la région à cultiver de la betterave, Abdelkader Kandil, président de l'Association des producteurs de betteraves de Doukkala Abda, a souligné dans une déclaration à la MAP que cette culture a créé une véritable dynamique dans la région, et contribué à la résorption du chômage à travers la création d'emplois directs et indirects tout au long du processus de croissance de la betterave, du semis jusqu'à l'arrachage.
À ce titre, A. Kandil a rappelé les missions de l'Association, fondée en 1986, qui œuvre à développer cette culture dans la région, à accompagner les producteurs de betteraves sucrières, sans oublier la formation et le conseil des agriculteurs, notamment en ce qui a trait à la plantation, au traitement et aux méthodes d'irrigation et d'arrachage.
Pour sa part, Hassan Mounir, président de la Fédération interprofessionnelle marocaine du sucre, a mis en exergue, dans une déclaration similaire, le rôle essentiel que joue la filière sucrière dans le renforcement de l'inclusion socio-économique du tissu agricole régional au Maroc, notant que les cultures sucrières sont réparties sur cinq régions au Maroc.
La filière sucrière s'est engagée, depuis des années, à promouvoir la culture de la betterave sucrière et à créer des valeurs durables dans toutes ces régions en encourageant la pleine participation au développement socio-économique du secteur agricole, a indiqué H. Mounir, ajoutant qu'en 2006, un programme d'intégration économique a été lancé pour accompagner les entrepreneurs de ces régions afin de créer des petites et moyennes entreprises spécialisées dans les activités agricoles, ce qui a permis l'implantation d'environ 370 entreprises dans les zones rurales à travers tout le Royaume, dont 120 entreprises dans la seule région des Doukkala.
Des hectares en plus…
Dans ce sens, la filière sucrière, a-t-il précisé, garantit des revenus réguliers à environ 80.000 producteurs de betteraves sucrières et de canne à sucre, et injecte chaque année plus de 3 milliards de dirhams dans l'économie nationale, expliquant qu'un soutien important a été récemment alloué aux cultures sucrières (80 dirhams par tonne de betterave sucrière et 70 dirhams par tonne de sucre de canne), ce qui contribuera à augmenter significativement les revenus des agriculteurs cette année. Afin de poursuivre cette dynamique, le groupe "Cosumar" vise au cours de cette campagne à augmenter les superficies consacrées à la culture de la betterave sucrière, pour atteindre 54.000 hectares, contre 34.000 hectares l'année dernière.
Dans le détail, 13.000 hectares seront mobilisés à Doukkala, 14 000 ha à Tadla, 6.000 ha dans la région de l'Oriental, 15.000 ha dans le Gharb et 6.000 ha dans le Loukkos, en plus de 3.000 ha partagés entre les régions du Gharb et du Loukkos, l'objectif étant d'améliorer significativement la production sucrière basée sur un produit agricole national, afin de renforcer la souveraineté alimentaire du pays. Dans ce contexte, Abdelhadi El Hasnaoui, directeur de la raffinerie de sucre de Sidi Bennour, a relevé, dans une déclaration à la MAP, que le groupe Cosumar a sécurisé l'approvisionnement en semences, engrais et produits phytosanitaires, pour un montant supérieur à 500 millions de dirhams, assurant que des engrais, tels que les prix subventionnés de l'urée 46 et l'ammonitrate 33,5, ont été fixés par l'Etat respectivement à 330 dirhams et 240 dirhams le quintal, contre des prix estimés à 1.200 dirhams et 700 dirhams le quintal durant la campagne précédente, qui avait connu une augmentation des prix sans précédent.
Pour ce qui est des prix de la potasse, M. El Hasnaoui a ajouté qu'une baisse a été enregistrée par rapport à l'année dernière, ce qui permettra aux agriculteurs d'économiser des quantités importantes d'engrais, s'élevant à 4.000 dirhams par hectare, selon les régions. Concernant les semences, il a expliqué que le prix reste stable par rapport à l'année dernière, notant que la grille tarifaire complète est affichée dans tous les centres de distribution agréés par le groupe.
Pour sa part, El Kamel Arroub, agriculteur de la zone 1 de Sebt Saiss, a affirmé que la culture de la betterave a apporté une plus-value à la région des Doukkala, en contribuant à son développement après avoir bénéficié des méthodes de semis, de fertilisation et d'arrachage, soulignant que la culture de la betterave a permis d'améliorer les revenus des agriculteurs.
À noter que la filière betterave sucrière des Doukkala contribue de manière significative au développement socio-économique de la région dans le cadre de sa responsabilité sociale grâce à des initiatives concrètes au profit des agriculteurs et de leurs familles permettant de créer des emplois indirects pour plus de 5.000 personnes, en plus d'adopter des projets qui favorisent leur inclusion sociale et économique des femmes. On cite, par exemple, le parrainage de programmes d'alphabétisation, le soutien aux coopératives de femmes dans les zones rurales et l'encouragement de l'entrepreneuriat féminin.


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