Il va falloir normaliser les relations avec Israël pour lui demander de permettre un tel déplacement à l'équipe palestinienne vers l'Algérie en ces circonstances. Suivez La Vie éco sur Telegram Dans un grand élan de soutien à la cause du peuple palestinien, la Fédération algérienne de football a décidé «d'accueillir, en Algérie, tous les matches officiels et non officiels rentrant dans le cadre de la préparation de la sélection palestinienne de football aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et de la Coupe d'Asie des nations 2027», peut-on lire dans des journaux français. Et que l'Algérie prendra également en charge tous les frais liés aux rencontres. Ainsi, le siège de Gaza est brisé. La population locale, vivant dans la terreur d'une imminente invasion, menacée de génocide, privée d'eau, d'électricité et des denrées essentielles à la survie, tient tout de même à ce que l'équipe nationale de Palestine puisse défendre ses chances de se qualifier à la Coupe du monde 2026. Mais la région est malheureusement sous haute tension. On parle de flottes, de porte-avions, de missiles balistiques.... C'est la guerre. Il va falloir normaliser les relations avec Israël pour lui demander de permettre un tel déplacement à l'équipe palestinienne vers l'Algérie en ces circonstances. En même temps, le sujet d'actualité, qui suscite une grosse polémique, notamment sur les nombreux plateaux TV algériens, c'est le problème des stades fermés ! Tous les grands terrains de football en Algérie sont interdits au jeu. Même le fameux stade 5 juillet, pourtant fin prêt, reste fermé. Celui de Mustapha Tchaker à Blida l'est depuis le 22 mars 2022, depuis le match contre le Cameroun (on va mettre ça sur le compte du chagrin de l'élimination). Aujourd'hui, toutes les grandes équipes du championnat de nos voisins (MCA, USMA, Paradou...) se relayent sur un même terrain : le stade municipal Dar El Beida avec une capacité maximale de 20.000 places. Très insuffisant pour des publics bien larges comme celui du Mouloudia d'Alger ou celui de l'USMA. Plus encore, on a bien vu la colère de l'entraîneur de l'équipe nationale Djamel Belmadi, pour qui les terrains en Algérie «ne sont pas prêts pour recevoir l'équipe nationale, donc on est obligés de trouver une autre solution». Le public algérien demande une enquête des autorités pour comprendre pourquoi la pelouse devient subitement jaunâtre après quelques jours de son installation. Chaque pays a sa façon de réagir, d'exprimer ses positions. Cela dépend entre autres de la conception qu'il a des droits humains, de l'engagement et de la crédibilité.