Le Maroc a réitéré, vendredi à Addis-Abeba devant le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), l'importance des opérations d'enregistrement et de documentation des réfugiés en tant qu'outil clé pour garantir leur protection et barrer la route à toutes les tentatives de politisation et d'instrumentalisation de ces populations en situation vulnérable. Suivez La Vie éco sur Telegram Lors d'une réunion du CPS de l'UA consacrée à une interaction avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) sur le suivi de la mise en œuvre des engagements issus du Sommet extraordinaire de Malabo sur l'aide humanitaire, la délégation marocaine a souligné que l'enregistrement et l'identification des réfugiés constituent un préalable fondamental pour la mise en œuvre du triptyque du mandat du HCR, à savoir la protection internationale, l'octroi de l'assistance et la recherche de solutions durables. Par ailleurs, la délégation du Maroc a rappelé que le Royaume, en tant qu'acteur engagé dans la gestion mondiale et régionale des flux migratoires, a lancé en 2013 sa Stratégie Nationale d'Immigration et d'Asile qui a permis, entre autres, la mise en œuvre de deux opérations de régularisation exceptionnelles de plus 50.000 migrants d'Afrique subsaharienne, en accordant la priorité aux femmes et aux enfants. Elle a aussi fait savoir que le Maroc a activement contribué à l'élaboration et la mise en œuvre des deux Pactes mondiaux sur les réfugiés et sur les migrations. Ainsi, la délégation marocaine a réitéré l'engagement du Royaume à poursuivre sa contribution aux efforts collectifs en matière de protection et d'assistance aux réfugiés. Dans le même contexte, la délégation du Maroc a condamné les effets dévastateurs du détournement de l'aide humanitaire, comme cela a été démontré par les agences humanitaires onusiennes, tout en appelant à explorer les voies et moyens pour lutter contre ce fléau.