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Zone littorale Casa – Mohammédia constructible ou pas ? La polémique enfle
Publié dans La Vie éco le 10 - 05 - 2010

Sur une trentaine de kilomètres, une bande mitoyenne avec le domaine maritime a été déclarée zone à protéger.
Les propriétaires des terrains concernés n'ont reçu aucune clarification de l'Agence urbaine de Casablanca
Plusieurs projets résidentiels et touristiques bloqués et obligés d'attendre le verdict du plan d'aménagement.
Le retard dans la publication des 33 plans d'aménagement du Grand Casablanca continue de tenir en haleine les professionnels de l'immobilier de la ville. Quels sont les quartiers résidentiels ? Où sont situées les zones vertes ou les zones non constructibles ? Où peut-on acheter sans risquer de perdre son argent ? Plusieurs questions taraudent ainsi l'esprit de tout promoteur désireux de lancer un projet immobilier dans la métropole ou dans ses environs.
Mais il n'y a pas que les promoteurs immobiliers à brûler d'impatience. Les propriétaires fonciers des terrains situés sur la côte qui relie Casablanca à Mohammédia sont également dans l'expectative (voir carte). Et pour cause, leurs terrains situés sur la bande qui se trouve juste après la zone dite du domaine maritime et qui s'étale sur une trentaine de kilomètres, est considérée comme une zone d'espaces ouverts protégés. Selon le Schéma-directeur d'aménagement urbain de la wilaya du Grand Casablanca (SDAU), il s'agit en fait d'une «bande littorale naturelle».
C'est précisément cet intitulé, «bande littorale naturelle», qui laisse perplexes les propriétaires fonciers qui ne savent plus à quel saint se vouer. «Nous avons réclamé à l'Agence urbaine de nous expliquer le statut de cette bande pour savoir si on peut y construire des projets ou pas, mais nous n'avons eu aucune explication», avoue le propriétaire d'un terrain sur cette bande. Selon lui, si la zone est déclarée inconstructible par le plan d'aménagement, les terrains ne feront certainement pas l'objet d'une indemnisation puisqu'il ne s'agit ni d'un équipement d'utilité publique ni d'une zone verte. Et c'est justement là que se pose le problème. «Certains propriétaires qui disposent de leurs autorisations de construire depuis 2006 ne savent plus s'ils doivent poursuivre leurs projets ou les arrêter. Et même s'ils les arrêtent, ils ne savent s'ils seront indemnisés ou pas», ajoute la même source.
Agence urbaine : «Attendez le plan d'aménagement»
Du côté de l'Agence urbaine, on préfère pour l'instant ne pas statuer sur cette épineuse affaire jusqu'à la publication du plan d'aménagement relatif à la zone. «Le Schéma directeur a identifié la zone comme une bande littorale à protéger. Il faudra attendre le plan d'aménagement pour savoir quels sont les terrains concernés par la protection et ceux qui ne le sont pas», confie une source à l'Agence urbaine de Casablanca. En clair, les propriétaires des terrains situés dans la zone conflictuelle devraient s'attendre à un traitement au cas par cas, ce qui ne les rassure guère. «Quels seraient alors les critères de classification ? Comment savoir actuellement quel projet sera compatible ou pas au plan d'aménagement ?», s'interroge l'un d'entre eux.
Depuis la présentation du Schéma directeur de l'aménagement urbain (SDAU) de Casablanca en 2008, l'Agence urbaine n'est pas à son premier différend avec les propriétaires fonciers et promoteurs immobiliers. Quelques-uns d'entre eux reprochent en effet à cette administration et aux documents de l'urbanisme qu'elle gère l'utilisation «abusive» de l'expropriation pour cause de zones vertes ou d'équipements d'utilité publique. Ce fut le cas notamment lorsque plusieurs propriétaires fonciers se sont manifestés pour déplorer le refus de l'agence de leur permettre d'opérer des constructions sur leurs terrains pour cause d'utilité publique. Rappelons que les terrains objet du litige avaient été déclarés d'utilité publique par le plan d'aménagement de mars 1989. En 1999, le délai de 10 années fixé par la loi prenait fin et les propriétaires pouvaient théoriquement récupérer leurs terrains et disposer de leur libre usage, mais il leur a fallu batailler dur pour que, finalement, seuls certains d'entre eux auront réussi à récupérer leurs terrains. Quoi qu'il en soit, la situation de la zone qualifiée de «bande littorale naturelle» par le SDAU promet une nouvelle bataille entre les propriétaires fonciers concernés et l'Agence urbaine, du moins jusqu'à la publication du plan d'aménagement la concernant. A aujourd'hui, aucun des 33 plans d'aménagement concernant le Grand Casablanca n'a été publié alors que trois d'entre eux (Hay Hassani, Anfa et Maârif) étaient promis pour fin décembre déjà.


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