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Sociétés cotées : Les bénéfices en berne!
Publié dans La Vie éco le 05 - 04 - 2023

Elles ont bien tiré profit de l'orientation favorable des cours à l'international. Toutefois, la masse bénéficiaire reste tirée par les bancaires et les mines. Maroc Telecom n'est plus parmi les principaux contributeurs au résultat net global.
L'ensemble des sociétés cotées ont publié leurs résultats annuels au titre de l'exercice 2022. Le contexte de l'année dernière était tellement imprévisible et incertain que les contributions des sociétés cotées à la formation des revenus ou de la masse bénéficiaire de la cote ont été chamboulées de fond en comble. Maroc Telecom ou encore LafargeHolcim se sont faites petites. Avec 285,4 MMDH, le chiffre d'affaires global s'est apprécié de 13,9% sur une année glissante, soit un surplus de 34,9 MMDH. Les principaux contributeurs sont, sans équivoque, les opérateurs du secteur de l'énergie et de l'électricité qui ont bénéficié fortement de la hausse des cours du pétrole à l'international et du charbon pour hisser leur chiffre d'affaires à des sommets jamais atteints. Ainsi, TotalEnergie Marketing Maroc a apporté un surplus de 6,8MMDH aux revenus de la cote, quand Taqa Morocco y a participé avec un montant additionnel de 5,8 MMDH et Afriquia Gaz avec 2,4 MMDH.
Le secteur des mines, à sa tête Managem, a joui de la bonne tenue du cours du métal jaune, qui a montré une résilience, sans grandes difficultés, vu la forte demande adressée par les banques centrales internationales. Et malgré le relèvement du taux directeur par ces dernières, l'or a tenu tête à cette corrélation historique, selon laquelle l'or baisse lorsque les taux augmentent et le dollar se renforce. Le secteur agroalimentaire y est également pour beaucoup dans la progression des revenus de la cote ; LabelVie avec un supplément de 2,2 MMDH et Lesieur-Cristal avec 2MMDH. La première, grâce à sa politique commerciale agressive et à la capillarité de son réseau, et la seconde, à l'augmentation des prix de vente de ses produits, suite à la hausse des cours internationaux des matières premières.
La masse bénéficiaire, elle, a perdu 0,8% ou 0,2 MMDH, pour totaliser 28,6 MMDH. Dans le top 5 des plus fortes contributions, le secteur bancaire reprend sa position de leader avec la BCP et Attijariwafa bank comme locomotive. Elles ont participé aux bénéfices globaux avec un montant supplémentaire de 985 MDH et 920 MDH respectivement. Managem figure aussi parmi les principaux contributeurs, tout comme Wafa Assurance et LabelVie avec un surplus de 754 MDH, 352 MDH et 341MDH. Maroc Telecom s'adjuge la position du cancre. Elle a même entamé la masse bénéficiaire de 3,2 MMDH. De même pour TEMM avec une contribution négative de 447 MDH et CIMAR avec -300 MDH.


Quand le BTP ne tient plus !
Le BTP et matériaux de construction auront connu de bien meilleures années que 2022. Plusieurs coups se sont succédé l'un après l'autre sur le secteur, affaiblissant ainsi l'activité mais aussi la rentabilité des sociétés cotées. La demande nationale du ciment, principal baromètre du secteur, a engrangé les gains accumulés une année auparavant, pour accuser en 2022 un repli de 10,6% à seulement 14 millions de tonnes. La cause : un secteur de la construction qui continue de sombrer dans le noir, avec des mises en chantier en baisse continue.
Comme un malheur ne vient jamais seul, cet affaissement de la consommation nationale a été conjugué à une inflation tenace et en croissance continue. Les principaux facteurs de production ont connu une augmentation des prix, notamment les combustibles, les matières premières et les coûts de transport.
Pour minimiser l'impact de l'alourdissement des coûts de production, les cimentiers n'ont eu d'autres solutions que d'augmenter le prix de vente du produit fini de près de 8% sur toute l'année, ou encore de relever le prix de commercialisation du clinker à l'export (le cas de CIMAR). C'est ainsi que le chiffre d'affaires des cimentières de la cote n'a baissé que de 2,6% pour LafargeHolcim à 8 MMDH et de 2% pour CIMAR à 4 MMDH.
Néanmoins, la stratégie des sociétés d'augmenter leur prix de vente n'a été que partiellement bénéfique, face à une montée en flèche des prix des combustibles et de l'énergie fossile. Cela est attesté par les résultats d'exploitation, en chute de 23% et 18% respectivement à 2,7 et 1,3 MMDH, pour les deux cimentières. Comme si cela n'était pas suffisant, la contribution solidaire couplée à la hausse progressive de l'IS prévue dans la Loi de finances de 2023 a miné le résultat net de LafargeHolcim Maroc de 30,7%, totalisant ainsi 1,4 MMDH. CIMAR, elle, a été impactée de surcroît par la non-récurrence d'éléments exceptionnels survenus en 2021, relatifs à la valorisation des actifs financiers. Son bénéfice a donc été pompé de 26,6% à 917 MDH.
Lorsque les vents tournent mal pour certains, d'autres en profitent. En effet, Sonasid a tiré profit de la progression des prix de l'acier, consécutivement à l'inflation, ainsi que du redressement de la demande mondiale sur les matériaux de construction de base, dont le rond à béton. Le groupe a hissé son chiffre d'affaires à 4,9 MMDH, en hausse de 9% par rapport à 2021. Cependant, cela aurait pu être reproduit sur son bénéfice net si le groupe n'avait pas procédé à la réévaluation de l'ensemble des actifs et passifs d'impôts différés, selon la norme IAS12, dans le cadre de la hausse de l'IS prévue par la LF. Ainsi, il est ressorti en baisse de 20,3% à 86 MDH.
Aluminium du Maroc fait partie de ces sociétés qui n'ont pas souffert de l'inflation. Bien au contraire, la société en a profité pour augmenter ses tarifs, et ce, malgré un contexte de fléchissement de la demande. Mais les pressions inflationnistes l'ont rapidement rattrapé, puisque cette hausse des prix de vente n'a pas pu compenser la cherté des intrants de production de toutes les activités du groupe (aluminium, acier et abrasifs). Ainsi, le REX a baissé de 4% à 123 MDH. A ce comportement défavorable de l'exploitation de la société, le résultat financier s'enfonce, à son tour, dans le rouge à -76 MDH. En cause, la volatilité du dollar et son effet sur les écarts de change, associés aux opérations d'import des matières premières du groupe, notamment les billettes aluminium. Au final, le RNpg s'est délesté de 75% à seulement 4,5 MDH.
Pour Les mines, l'or fait des miracles
Les compagnies minières se seront bien démarquées du reste des sociétés cotées. A fin 2022, l'activité s'est nettement mieux comportée que l'année précédente, propulsant ainsi le bénéfice à des sommets.
Le cas de Managem est parlant. La conjoncture a bien tourné en sa faveur, sur tous les plans. D'abord, la société a tiré profit de la forte croissance de la production de l'or, cheval de bataille de son activité, de 40%. Cela a été conjugué à la résistance dont le métal jaune a fait preuve sur les marchés internationaux, en dépit des relèvements des taux principaux par les banques centrales étrangères, notamment la FED, de manière successive. D'ailleurs, il a clôturé l'exercice 2022 sur une hausse de 1,9%, pour un cours de 1.820 dollars.
L'or n'a pas été le seul élément bénéfique à Managem. La production des métaux de base et du cobalt a été consolidée en 2022 et la société a profité de la hausse de la commercialisation de sa part de production provenant de la mine de cuivre et de cobalt de Pumpi en RDC, exploitée en partenariat avec le Groupe Norin Mining (Ex-Wanbao) de 44%. Cette amélioration est venue compenser la baisse du cours du cuivre de 11%.
Dernier facteur favorable : l'appréciation de la parité de change Dollar/Dirham de 13%. Ces éléments étant réunis ont hissé les revenus de la minière à 9,6 MMDH, marquant ainsi une croissance de 30% sur une année.
D'ailleurs, même sa filiale SMI a bénéficié de l'effet combiné de l'appréciation du Dirham face au Dollar et de la hausse du cours moyen de vente de l'or de 7%, pour dégager un chiffre d'affaires de 798 MDH, avec un surplus de 109 MDH ou 15,8% par rapport à 2021.
L'augmentation du chiffre d'affaires a permis d'atténuer l'impact négatif lié au renchérissement des coûts des intrants, sur les deux minières. Ce qui a permis à Managem d'afficher un résultat d'exploitation de près de 2MMDH (+56%) et à la SMI de renverser la tendance de l'année précédente et de sortir du rouge avec 33 MDH contre un déficit de 68 MDH. Conséquence directe : une explosion du bénéfice de 87,6% à 1,6 MMDH pour Managem et un redressement de celui de SMI à 35 MDH au lieu de -67 MDH une année auparavant.
Les bancaires signent leur résilience
La mauvaise passe que traverse la conjoncture nationale n'a pas eu raison du secteur bancaire. Les banques cotées ont opéré certes dans un contexte difficile où le seul mot d'ordre est l'incertitude. Mais elles se sont montrées résilientes face non seulement aux conséquences manifestement toujours présentes de la pandémie, mais aussi à la montée des tensions géopolitiques, à la crise énergétique, aux tensions inflationnistes et, pour couronner le tout, aux effets du relèvement du taux directeur par Bank Al-Maghrib. Des conditions qui se sont inscrites dans la continuité de l'année 2021, avec une poursuite de la sécheresse, impactant de facto la croissance économique.
L'activité commerciale des banques a ainsi poursuivi son dynamisme, avec un PNB consolidé global des banques cotées de 67,8 MMDH, marquant une hausse de 6%, comparaison faite avec 2021. Sans surprise, Attijariwafa bank, BOA et BCP drainent presque 84% du PNB du secteur coté, affichant des hausses de 8% pour la première à 26 MMDH, 7% pour la seconde à 15,6 MMDH et 2,6% pour la dernière à 20,6 MMDH. Une petite performance est accordée à la BMCI, avec une légère progression du PNB de 0,3% à 3 MMDH, en raison notamment de la baisse de la marge sur commissions de 2% et qui a été compensée par la hausse de la marge sur commissions et du résultat des opérations de marché respectivement de 8,8% et 11,6%.
Cette performance commerciale ne s'est pas forcément traduite positivement sur les résultats d'exploitation de toutes les banques. Si ATW a réussi à l'augmenter de 20% à 11,4 MMDH, c'est grâce notamment à l'amélioration du coefficient d'exploitation de 1,8 point sur une année, ainsi qu'à la maîtrise progressive du coût du risque (3,2 MMDH contre 3,6 MMDH en 2021). En revanche, son niveau a été multiplié par 4 chez CDM pour atteindre 310 MDH. Ce qui a fait plonger son résultat d'exploitation de 28,5% à 758 MDH. Et malgré l'impact de la hausse du taux directeur sur le portefeuille obligataire des banques, elles s'en sont bien tirées au final. Elles ont enregistré un bénéfice total, toujours hors BOA, de 10,8 MMDH, en accroissement de 17%. Hormis CDM dont le résultat net part du groupe a flanché de 35,5% à 404 MDH, les autres banques ont réussi à améliorer leur performance avec une hausse de 18% pour ATW à 6 MMDH, de 29,6% pour la BCP à 3,5 MMDH et de 11% pour le CIH à 669 MDH.
Le secteur des assurances, lui, aura connu un raffermissement de l'activité vie et non-vie. Il a généré des revenus de 23 MMDH, en croissance de 10,6%. Ils sont portés notamment par Wafa Assurance qui a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 19% à 11,6MMDH. Loin derrière, Sanlam a réalisé un volume d'affaires de 6 MMDH (+6%) et Atlanta Sanad de 5,5 MMDH (+0,3%). Ces performances commerciales, conjuguées à une amélioration de la sinistralité et du portefeuille de placement des provisions techniques, ont permis au résultat net part du groupe du secteur coté de se propulser de près de 30% à 1,6 MMDH. C'est Wafa Assurance qui a contribué le plus au rebond du bénéfice sectoriel, avec un bénéfice net de 776 MDH, grimpant ainsi de 83%. Dans une moindre mesure, Sanlam a pu relever son RNpg de 2,8% à 370 MDH. En revanche, celui d'Atlanta Sanad a perdu 1% à 414 MDH.
Hausse de l'énergie, effet contrasté
La conjoncture internationale en 2022 aura été du côté du secteur de l'énergie et de l'électricité. Les trois sociétés qui composent le secteur, à savoir Afriquia Gaz, TotalEnergie Marketing Maroc (TEMM) et Taqa ont réalisé conjointement, à fin 2022, un chiffre d'affaires de 42,8 MMDH, en hausse de 54% par rapport à l'exercice précédent pour un RNpg, toutefois, en recul de 5,6% à 2,3 MMDH. Afriquia Gaz a tiré profit de la bonification de ses tonnages écoulés de 2% à 1,2 million de tonnes, et également de la croissance des prix de reprise, dans le sillage de la hausse des cours internationaux du GPL. Les revenus de la société ont ainsi augmenté de 33% pour atteindre 9,5 MMDH. Cette performance n'a été que timidement traduite sur le résultat final, puisqu'il a enregistré une hausse de 2,6% seulement à 517 MDH. Idem pour TTEM dont le volume d'affaires s'est élevé à 19,7MMDH, en progression de 53% sur une année. Toutefois, ces réalisations commerciales n'auront pas été suffisantes pour endiguer l'impact du niveau élevé des cours internationaux des produits pétroliers, entraînant une dégradation des marges commerciales, en particulier au niveau de l'activité du réseau de stations-service. Cependant, les effets de stocks positifs constatés lors du premier semestre de l'année écoulée, combinés à la dynamique commerciale du groupe, auraient permis d'atténuer partiellement cet impact. Au final, le bénéfice en ressort entamé de moitié presque, totalisant 488 MDH.
Taqa Morocco, elle, peut se targuer de l'envolée exponentielle de ses revenus de 74%, totalisant 12,8 MMDH. Plusieurs variables ont permis à la société d'atteindre cette performance, à l'instar de la forte hausse des frais d'énergie consécutive à l'augmentation du prix du charbon et de l'effet positif de l'appréciation du dollar par rapport au dirham. En interne, la société a amélioré la performance opérationnelle des unités 1 à 6, avec un taux de disponibilité qui a atteint 93,9% contre 92,8% une année auparavant. Cela, combiné à la maîtrise des coûts opérationnels et la baisse des charges d'intérêt ont fait ressortir un RNPG de 1,3 MMDH, en progression de 29,6%.


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