Le CDVM veut alléger les commissions que supportent les OPCVM Le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) vient de dévoiler deux projets de refonte de circulaire qui devraient prendre effet le 1er juillet prochain. Le premier est relatif aux frais de gestion pouvant être encourus par les OPCVM. Pour l'essentiel, la refonte porte sur un changement de la base de calcul de ces frais. Cette base est constituée, jusqu'à présent, par l'actif net, déduction faite des parts ou actions d'autres OPCVM détenus en portefeuille. Cette situation désavantage les sociétés de gestion du fait que les frais de gestion perçus, s'agissant de fonds investis en grande partie en OPCVM, peuvent se révéler insuffisants à la couverture des frais fixes (frais Maroclear, frais dépositaires…). Après l'entrée en vigueur de la nouvelle circulaire, les frais de gestion devraient être appliqués à la partie des actifs de l'OPCVM investie en fonds non gérés par la société de gestion elle-même. Le second projet de refonte est relatif aux commissions que les OPCVM sont tenus de verser au CDVM. La principale nouveauté introduite concerne la modification de la base de calcul de cette commission. Celle-ci serait désormais perçue sur la base de l'actif net, déduction faite des parts ou d'actions d'autres OPCVM détenues en portefeuille. Par ailleurs, le projet de circulaire révise à la baisse le taux de la commission, qui s'en trouve ramené de 0,03% à 0,025%, et la fréquence de son versement qui devient mensuelle. Evolution hésitante des indices et volumes insignifiants à la Bourse de Casablanca, en avril La Bourse de Casablanca tourne au ralenti en ce mois d'avril. Les indices boursiers y ont évolué en dents de scie. Le Masi prend certes 2,16%, à 10 627 points au 21 avril, mais cela ne l'aura pas empêché de s'enfoncer jusqu'à 10 450 points en milieu de mois. Le Madex marche sur ses pas avec une augmentation nette de 2,2% sur la période, à 8 716 points, tout en étant parvenu à un minimum de 8 607 points. S'agissant des volumes, la place casablancaise ne tient pas la longueur non plus. Le record des transactions traitées sur le marché central observé jusqu'au 21 avril est d'un peu moins de 166,5 MDH. A titre de comparaison, avril 2008 a vu son record flirter avec le milliard de DH. Trois fois plus de levées de fonds pour le Trésor au premier trimestre 2009 Les levées du Trésor (émissions de bons du Trésor) ont enregistré une nette progression au cours du 1er trimestre 2009 en comparaison avec la même période de l'année dernière. En effet, le volume des adjudications s'est établi à 24,5 milliards de DH contre 8,05 milliards de DH, soit une progression de 200%. La demande des investisseurs s'est essentiellement concentrée ce trimestre sur les maturités courtes qui ont accaparé une part de marché de 65%. Une prédominance qui s'explique par l'anticipation des investisseurs d'une hausse prochaine des taux longs. Il y a aussi le fait que le Trésor ne lève que sur les maturités courtes pour ne pas émettre de bons à long terme. Ces derniers constituent en effet la référence pour les taux des crédits immobiliers. En minimisant ses interventions sur le long terme, le Trésor favorise, donc, la volonté étatique de pérenniser l'accès au logement.