Maroc/Etats-Unis. Nasser Bourita s'entretient avec une délégation de sénateurs américains    Décision de la CJUE. Le gouvernement espagnol réaffirme l'importance stratégique du partenariat UE-Maroc    Conseil de gouvernement: Le registre des sociétés civiles immobilières au menu    Question de civilisation. Ceux qui érigent, ceux qui creusent    Nation Sportive étend son réseau avec deux nouveaux clubs UFC Gym à Rabat    GPC investit 180 millions de dirhams dans une nouvelle unité de production à Meknès    Tourisme interne : L'ONMT lance la 2ème vague de la campagne « Ntla9awfbladna »    Hybride : faut-il basculer vers le plug-in ?    Epson met en place une nouvelle entité régionale pour favoriser une croissance axée sur le client    Marché obligataire : Légère hausse des taux suite au statu quo de BAM    Soutien à Gaza : mobilisations mondiales un an après le 7 octobre    Ligue des champions de la CAF: Le Raja Casablanca et l'AS FAR dans le groupe B    25e édition du Rallye du Maroc : les têtes d'affiche prêtes à en découdre    Près de 200.000 visiteurs pour la 15e édition du Salon du Cheval d'El-Jadida    Tanger : Arrestation d'un fugitif portugais recherché par Interpol    Zimbabwe. Des bibliothèques numériques dans plus de 1500 écoles    La Galerie Shart présente "Analogies", une exposition de l'artiste Fatime Zahra Morjani    « L'batal », le nouveau film produit par RedOne    "Parlons Territoires" by OTED : Les douars sous les projecteurs de la nouvelle édition    Rulani Mokwena : « Ne pas jouer avec des supporters au Maroc me préoccupe beaucoup » !    Osame Sahraoui : « Il n'y a jamais eu aucun doute, mes parents sont marocains ! »    Foot/U20 : double confrontation Maroc/France en octobre à Clairefontaine    La FAO alerte sur la hausse des prix des produits alimentaires en septembre    Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 41.909 morts    Les températures attendues ce lundi 7 octobre 2024    Revue de presse de ce lundi 7 octobre 2024    Transfert des employés de l'ONEE vers les SRM : Faute de dialogue, les syndicats annoncent 3 jours de grève    La Bourse de Casablanca ouvre dans le vert    Joker: Folie à deux en tête du box-office    La Peña Madridista arpente les allées du Santiago Bernabéu arborant une carte authentique du Maroc et fait sensation    Météo: les prévisions du lundi 7 octobre    Laâyoune : première opération d'ablation de la vessie cancéreuse chez un patient avec remplacement par son propre intestin    Des fonctionnaires fantômes repérés au sein de la Chambre des conseillers    Prévue début octobre, la visite en France du président algérien mal réélu Abdelmadjid Tebboune n'aura pas lieu après la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara    Migrants : au moins 973 traversées illégales de la Manche samedi, un record en 2024    Le grand Mamoun Salaj fête avec l'association ''KalimArt'' le 60e anniversaire du passage de Jacques Brel à Meknès    Inédit : La France mobilise un sous-marin nucléaire dans un exercice naval avec le Maroc    Maroc : Forte participation à la marche de soutien avec la Palestine, un an après le 7 octobre    CJEU ruling : Portugal reaffirms EU-Morocco partnership    SM le Roi adresse un message de condoléances et de compassion à la famille de l'actrice feue Naima Lamcharki    Manche : Près de 1.000 traversées illégales vers l'Angleterre en une seule journée, un record    Une grande dame du cinéma, du théâtre et de la télévision s'en est allée    Le Roi Mohammed VI adresse un message de condoléances suite au décès de l'actrice Naima Lamcharki    Diplomate brillant, militant de la première heure et poète singulier...    Moussem Belgica: Rencontre avec les écrivains maroco-belges à Tanger    Décision de la CJUE : L'Autriche réaffirme son attachement à ses «excellentes relations» avec le Royaume du Maroc    Températures prévues pour le lundi 07 octobre 2024    Englué dans un «scandale moral», Modiane écarté du comité exécutif de l'Istiqlal    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Sachez rendre le travail plus attractif pour vos collaborateurs
Publié dans La Vie éco le 31 - 10 - 2008

Trop de pression, des objectifs difficiles à atteindre, des conflits personnels récurrents font du travail un chemin de croix.
La performance est d'abord une question de motivation.
Il faut communiquer et responsabiliser pour maintenir l'enthousiasme des collaborateurs.
De nombreux salariés ont du mal à aller travailler, chaque matin, en raison du climat délétère qui règne dans leur entreprise. Coups de gueule incessants du patron, collègues peu coopératifs, objectifs toujours plus élevés…, les causes du désinvestissement sont nombreuses.
«Je m'ennuie à mourir dans mon travail, sans doute comme les trois quarts de la planète !», lance Ahmed, 42 ans, directeur financier dans une grande entreprise de carrelage de la banlieue de Casablanca. Son salaire élevé ne suffit plus à le motiver. Pour cet homme qui passe sa journée à éplucher les comptes de la société, le désintérêt est là, au quotidien. Le paroxysme est atteint durant les réunions : «Personne n'écoute personne, chacun restant braqué sur ses préoccupations personnelles. Alors, je fais comme tout le monde : je participe à l'ennui général en parlant de moi dont tout le monde "se fout"». Combien, à l'image de ce directeur financier, s'ennuient profondément au travail ? Et combien ont fini par accepter l'idée de s'ennuyer durant toute leur vie active ?
La motivation est une affaire collective
Parfois, un simple détail peut affecter le moral. Une simple panne d'ordinateur que le service informatique met des heures à réparer et voilà la personne complètement perturbée. Le fait de se voir imposer de petites restrictions, par exemple sur les déplacements, peut vous mettre le moral en berne. Certes, il n'a jamais été dit que l'on doit aller au travail pour «s'éclater» ; même les artistes, qui gèrent leur emploi du temps à leur guise, ont des coups de blues. Mais, dans nombre d'entreprises, on pourrait améliorer grandement les choses. Disons-le clairement : pas de performancesans motivation. Celle-ci est au coeur de la vie professionnelle. Pour ce dirigeant d'entreprise, «la motivation et la démotivation sont comme des "maladies contagieuses". C'est avant tout une affaire collective. On peut donc supposer qu'en période économique morose la démotivation fait boule de neige».
Pour certains observateurs, l'intensification du travail et la pression permanente des objectifs sont parmi les principales causes du mal-être des salariés. Pour Ghita Mseffer, l'explication peut être ailleurs. «Lorsqu'on écoute les salariés parler de leurs souffrances, on se rend rapidement compte qu'il s'agit moins de l'augmentation de la charge de travail, mais bien plus de la multiplication des problèmes que chacun est appelé à régler, avec le sentiment d'être seul, sans soutien et sans moyens. Les gens nous confient à quel point ils souffrent du manque de moyens qui les pousse à faire un travail sans qualité, ce qui les démotive», précise-t-elle.
Comment, dans ces conditions, rendre le travail plus attractif ? Pour certains managers, la thérapie est affaire de prévention. La priorité des priorités est de tenir les collaborateurs autant que possible informés du quotidien de l'entreprise et des projets en cours. Bref, la communication et le dialogue sont les piliers d'une te stratégie de prévention. Mais il y a également des outils de veille. A cet égard, les enquêtes de climat social constituent un des meilleurs moyens pour jauger le moral des collaborateurs. Pour sa part, Karim Berrada, DG d'une agence de communication, donne cette analyse : «En matière de motivation, les managers doivent prendre en compte deux éléments. Ils doivent se pencher sur leur propre niveau de motivation et sur celui de leurs collaborateurs. Les deux aspects sont étroitement liés. Un manager démotivé étant bien souvent un manager démotivant. Pour autant, un manager motivé n'est pas systématiquement motivant pour ses collaborateurs. Pour ma part, je me focalise principalement sur le profil de chacun, j'essaie de savoir ce qui le motive ou le démotive… Le plus souvent, c'est lors des évaluations périodiques que je jauge le moral des collaborateurs».
De manière solennelle ou informelle, sachez remercier en fonction de la personnalité de chacun
En cas de problème, sachez trouver les mots qu'il faut pour remettre en selle une équipe. «Un discours crédible est un discours cohérent. On ne coupe court aux rumeurs que si l'on entend tous le même son de cloche», ajoute M. Berrada.
La motivation passe également par la responsabilisation. Elle permet de donner aux collaborateurs une capacité de décision dans un champ d'action précis. Cette capacité de décision offre à l'équipe des motifs supplémentaires de satisfaction si les objectifs sont atteints. Et si, par exemple, des entreprises sont plus motivantes que d'autres, c'est parce qu'en leur sein, les valeurs et la culture sont bien partagées.
Quant à l'aspect pécuniaire, il est souvent déterminant mais insuffisant. Ce n'est pas pour rien que des entreprises, surtout les plus organisées, optent de plus en plus pour des plans de carrière personnalisés (formation, gestion de projet, promotion, coaching…).
La motivation passe aussi par la reconnaissance. «La meilleure manière de rassurer est d'être honnête. Il faut avoir pour principe de récompenser les faits, pas les personnes», souligne Aziz Taib, responsable RH dans un groupe industriel. Parfois, un simple compliment ou une tape amicale dans le dos sont un signe de reconnaissance. Mais il faut savoir s'adapter à chaque personne. Certains salariés ont besoin de recevoir des compliments avec tambours et trompettes pour être motivés. D'autres, au contraire, sont embarrassés par des compliments trop marqués.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.