Ami-chemin, l'évaluation du projet d'aménagement du littoral lancé par le ministère des pêches est concluante. Ce programme qui consiste à aménager, le long des côtes marocaines, des points de débarquement et des villages de pêcheurs est sur la bonne voie en dépit de quelques problèmes, particulièrement fonciers, comme c'est le cas actuellement à Dalia, dans le Nord. Le projet a atteint aujourd'hui sa vitesse de croisière. Quatre villages de pêcheurs, à Cala Iris, Souiria L'Kdima, Immesouane et Sidi Hsain, sont déjà opérationnels, en plus de quatre autres points de débarquement dans les provinces d'Agadir, Tiznit et Laâyoune. Deux autres projets à Bouznika sont également achevés et cinq autres en cours de réalisation, en plus de celui en lancement à Gourizim, province de Tiznit. À ces projets s'en ajoutent sept autres en phase d'études techniques détaillées. Ce programme présente plusieurs avantages, dont principalement le contrôle de l'effort de pêche et la structuration de ce créneau à travers le regroupement des marins pêcheurs en coopératives. A terme, cette opération qui s'étale jusqu'en 2010 devra bénéficier à 18 000 embarcations (75 % du total) et touchera 124 000 marins pêcheurs. Nécessairement, l'effet devra se faire sentir au niveau de la valeur des débarquements de ces barques qui représentent 60 % du poisson frais exporté et 44 % de la production nationale en espèces démersales et crustacés. Une enveloppe financière conséquente a été allouée à cette opération. Son budget total s'élève à un milliard de DH dont 283 millions provenant de la coopération japonaise, 250 millions financés par le Fonds Hassan II et 467 millions de DH supportés par le budget général de l'Etat