Les formules de financement se multiplient et les taux d'intérêt baissent, ce qui contribue à la croissance du marché automobile. Les clients doivent faire jouer la concurrence pour profiter des meilleures offres. La forte croissance qu'enregistre le marché automobile sur les dernières années n'est pas sans lien avec la multiplication des solutions de financement et la baisse des taux d'intérêt. En effet, une bonne partie des ventes de voitures neuves est réalisée à crédit, et le contexte concurrentiel conjugué aux efforts d'innovation des organismes de crédit a contribué au dynamisme des transactions. Entre crédit classique, location avec option d'achat (LOA), formules à 0%, location longue durée (LLD)..., les clients ont l'embarras du choix. Voici quelques simulations pour pouvoir trancher. Pour acquérir une voiture qui coûte 170 000 DH par exemple, une société de financement propose une mensualité de 3 745 DH sur une durée de 48 mois pour un crédit classique. Chez une concurrente, sur la même durée, la mensualité s'établit 3 479 DH. Le client gagnerait à souscrire chez la deuxième société de financement, puisqu'il pourrait économiser un peu plus de 12 000 DH sur la totalité du crédit (un coût total de 179 760 contre 166 992 DH). Le crédit classique a toujours la cote Notons que les concessionnaires réalisent de plus en plus de partenariats avec des sociétés de financement pour offrir des solutions clés en main et faciliter les démarches à leurs clients. Toutefois, le consommateur gagnerait à bien se renseigner auprès de la concurrence afin de bénéficier des meilleures offres. La Location avec Option d'Achat (LOA) est une formule différente du crédit auto classique, dans le sens où l'organisme financier achète le bien et le loue au bénéficiaire. Au terme du contrat, il a la possibilité de racheter le véhicule au montant déterminé au départ, ou de reprendre l'opération pour l'acquisition d'un nouveau véhicule. Le prix de rachat est fixé à la signature du contrat. A titre d'exemple, et toujours chez les mêmes sociétés de financement, la première fixe une mensualité de 3 608 DH sur une durée de 48 mois, si l'on opte pour un apport personnel de 34 000 DH. Chez la deuxième, et en choisissant le même apport personnel, la mensualité sera de 3 513 DH sur 48 mois. Si le crédit gratuit fait depuis longtemps partie du paysage financier, il connaît un regain d'intérêt chez les concessionnaires, qui n'hésitent plus à l'offrir à leurs clients comme le meilleur moyen d'économiser sur le montant total du crédit. Dans le cas d'un véhicule de 170 000 DH financé sur 48 mois, et avec un apport de 50%, la mensualité sera de 1771 DH. Attention toutefois aux frais annexes, tels que les frais de dossiers et d'assurances. Sans oublier que cette option nécessite un apport personnel conséquent (50% généralement). En ce qui concerne la LLD, elle n'est pas encore très populaire auprès des particuliers, mais représente une réelle opportunité pour les professionnels de par ses nombreux avantages. La LLD offre la possibilité d'être au volant d'un véhicule neuf en s'acquittant de loyers mensuels, tout en profitant de services inclus tels que l'entretien, l'assistance, les réparations et la voiture de remplacement en cas de problèmes. Par ailleurs, de plus en plus de concessionnaires proposent de racheter l'ancienne voiture comme moyen de financer la future acquisition. Notons toutefois que la reprise du véhicule d'occasion reste conditionnée par l'achat d'un véhicule neuf de la marque. Certains concessionnaires proposent la reprise quelle que soit la marque, d'autres privilégient leurs propres marques. Mais toutes font l'objet de conditions et d'une expertise technique du véhicule afin de pouvoir bénéficier de cette opportunité.