Le gouvernement accuse des "parties et des personnes" de "propager des thèses irresponsables" qui mettent en doute la transparence des prochaines élections législatives. Dans un communiqué très virulent, le gouvernement de Abbas El Fassi, dénonce certaines parties et personnes sans les nommer, qui « se sont évertuées de manière inacceptable et avec des desseins inavoués à propager des thèses irresponsables mettant en doute l'honnêteté et la crédibilité des prochaines élections ». Le même communiqué poursuit : «ce qui ne sert en fait que les ennemis de la patrie, de la démocratie et de l'ouverture. » Le gouvernement a également exprimé son « étonnement face à ces préjugés » sur des « élections qui n'ont pas encore eu lieu». Le gouvernement trouve « déplorable » que ces attitudes trouvent encore des adeptes après les discours du roi à l'occasion de la révolution du roi et du peuple et de la fête de la jeunesse. Contacté par lakome.com, Lahcen Daoudi, membre du Secrétariat général du PJD (Parti de justice et de développement), la formation qui reste la plus virulente à l'égard du gouvernement, répond : « C'est un gouvernement de désespoir. Quand nous avons émis des critiques, c'était sur des informations fondées. Les lois électorales sont celles de 2007 et qui ont donné les résultats qu'on connait tous. Mais cela n'empêche pas le ministère de l'Intérieur de les ressortir ».