Selon des sources sécuritaires relayées par les sites Goud et Hibapress, La mère du militant du 20 Février s'était rendue au commissariat samedi soir suite à un conflit conjugal et a été hospitalisée après avoir fait une crise d'hystérie. Son fils et deux amis ont été interpellés dimanche matin à l'hôpital Ibn Rochd. Ils auraient provoqué les services de sécurité de l'établissement, selon les mêmes sources. Suite à l'hospitalisation samedi soir de Fatiha Haloui, la mère du militant 20 Février Hamza Haddi, plusieurs versions émergent. La première, rapportée dimanche après-midi par des activistes du 20 Février et relayée par plusieurs médias dont Lakome, explique que Fatiha Haloui a été passée à tabac au commissariat de Lassisfa samedi soir, puis transportée à l'hôpital. Son fils Hamza Haddi et deux amis se sont rendus à son chevet dimanche matin et ont été interpellés. Dimanche soir, des sources sécuritaires citées par Goud et Hibapress ont donné une autre explication des faits : Fatiha Haloui, qui s'est rendue samedi soir au commissariat de Lassisfa pour un conflit conjugal avec son ex-mari, aurait eu une crise d'hystérie et aurait menacé de se suicider, puis se serait elle-même frappée la tête contre une table en ciment. Elle aurait alors été transportée à l'hôpital par la protection civile, d'où elle est sortie dimanche après des examens négatifs, pour être amenée au commissariat Al Hamra de Hay Hassani. Quant à son fils Hamza Haddi et ses deux amis, les mêmes sources indiquent qu'il auraient provoqué le personnel de l'hôpital à leur arrivée dimanche matin, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre qui les ont finalement amenés à la préfecture de police du Maârif. Plusieurs membres du mouvement du 20 Février Casablanca ont tenté d'organiser un sit-in en fin d'après-midi devant le bâtiment mais ont été dispersés par les forces de l'ordre selon le témoignage d'un participant.