Le corps du jeune Rachid Chine a été transporté par la Protection civile à l'hôpital local puis conduit par les autorités vers une destination inconnue, rapporte l'AMDH. Le lundi 25 septembre, une dépêche de la MAP signale la mort d'un citoyen à Assa Zag suite à une blessure reçue dans le dos par un instrument aigu tranchant, et ce dans le cadre d'affrontements entre des manifestants et les forces de l'ordre suite au démantèlement par les autorités d'un camp de protestation organisé par la tribu des Ait Oussi. Dans un témoignage vidéo, la mère de la victime affirme que son fils, Rachid Chine âgé de 20 ans, a été tué à proximité de sa maison, atteint par balles. Elle apparaît sur la vidéo tenant à la main les douilles de projectiles ayant causé la mort de son fils. La section locale de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) affirme qu'un responsable de l'hôpital local, où le corps du défunt avait été conduit par la Protection civile après les faits, a été déplacé par les autorités vers une destination inconnue.