Un groupe de parlementaires appartenant aux régions du Sahara ont appelé à la nécessité de rendre justice, devant un tribunal civil, dans le cas des détenus de "Gdim Izik". Ils ont insisté sur une "enquête complète sur les circonstances et les conditions de la gestion des affaires publiques qui ont conduit à la création du campement de Gdim Izik et qui s'est soldé par des tragédies dont des meurtres, ce que nous condamnons et refusons quelle qu'en soit les motifs et les causes.» Ils ont demandé «l'ouverture d'une enquête sérieuse et équitable, pour découvrir les véritables acteurs qui sont à l'origine des cette issue tragique, dont tout le monde paie le prix à ce jour." Les parlementaire ont affirmé dans leur communiqué, qui a été publié avant la visite dans la région de Christopher Ross, représentant spécial des Nations Unies dans la question du Sahara, qui commence le mercredi Mars 20, que le tribunal militaire n'était pas l'organe adéquat pour juger les détenus des événements de "Gdim Izik", parce que ce sont des personnes civiles des personnes, et parce que le règlement de cette Cour ne cadre pas avec les obligations internationales du Maroc. Le communiqué signé par 14 parlementaires appartenant à plusieurs groupes parlementaires et parvenu à Lakome.com, souligne que l'absence de preuves matérielles et probantes, et le fait de s'appuyer uniquement que les PV de la police judiciaire rédigés au cours de l'enquête, pour formuler les accusations contre les prévenus, ne justifie absolument pas les jugements prononcés par le tribunal, d'autant plus que ce dernier a exclu les témoins de la défense. Le communiqué affirme aussi que les parlementaires signataires condamnent la manière de couvrir les audiences du tribunal par certains médias, qui « ne respectent pas l'impartialité, le professionnalisme et l'objectivité et adoptent des approches provocatrices à l'encontre des accusés, incitent au racisme, et distillent la division parmi les composantes de la nation." Les critiques du communiqué n'a pas épargné les médias officiels quand il a dit qu'ils «n'étaient pas juste dans leur couverture, en ne donnant pas la parole aux familles des accusés, violant ainsi le principe de l'égalité supposée de tous les citoyens." En revanche, le communiqué a salué "l'objectivité et le professionnalisme qui a caractérisé les travaux d'un groupe d'organisations des droits de l'homme, dont les rapports sont caractérisés par un niveau élevé de crédibilité, et reflètent de la vérité telle qu'elle est." La déclaration a également exprimé sa surprise que « certaines personnalités publiques ont exprimé devant l'entrée du tribunal militaire même, pendant le procès, leur soutien à une partie au détriment de l'autre ce aire, ce qui pourrait être interprété comme une tentative d'influence sur la Cour." Au début de leur communiqué les parlementaires tiennent à "affirmer leur solidarité avec les familles des victimes, militaires et civiles, leur exprimer les condoléances les plus sincères, en mettant l'accent sur le respect du principe consacré par le droit international humanitaire et qui refuse l'impunité, et leur attachement à une justice pour tous sur une base saine." D'autre part parlementaires « saluent le communiqué émis par le Palais royal, et contenant l'appréciation positive de sa majesté le roi Mohammed VI à l'égard des rapports du Conseil national des droits de l'homme, en particulier celui qui propose que les civils ne soient pas jugés devant le tribunal militaire, et que les prérogatives de cette juridiction soient redéfinies afin qu'il ne soit compétent en temps de paix que dans crimes liés à la discipline militaire.» La déclaration décrit « la félicitation royale comme une étape historique importante, et souligne le chemin qui est suivi par notre pays dans le domaine des droits et libertés publiques, sous la bienveillance de sa majesté le roi, qui sauvegarde le choix démocratique, les droits et les libertés des citoyens et des groupes, et qui veille aussi au respect des engagements internationaux du Royaume. »