Rencontre Fédération d'Athlétisme - Presse sportive Instructive, la troisième édition de la série de rencontres conduite par la Commission de communication du Comité Olympique (CNOM) et les responsables de la Fédération d'athlétisme. Chiffres à l'appui, le Président M'hamed Aouzal et le DTN Aziz Daouda ont confirmé que le contrat- programme à signer entre la FRMA et le gouvernement Jettou engage les deux parties à faire du Maroc la troisième nation de l'athlétisme mondial. Eclairage. Jeudi 2 mars dernier, le siège de la FRMA a abrité la troisième rencontre entre la Commission de la communication du Comité National Olympique Marocain et les dirigeants des fédérations sportives nationales. Ainsi après une première rencontre avec Ahmed Ammor, secrétaire général de la Fédération de football centrée sur la mise à niveau du football national via l'instauration du professionnalisme, puis la rencontre ave les présidents de trois Commissions du CNOM, en l'occurrence, Abdelahadi Ghzali (Formation, Développement et Académie Olympique), Nawal El Moutawakil (Femme et Sport), et enfin Mustapha Zekri (Sport de haut niveau et préparation des équipes nationales), cette troisième rencontre, initiative de Kamal Lahlou, vice-président du CNOM en charge de la communication, du marketing et des relations extérieures était consacrée à l'examen des grandes lignes du contrat-programme qui devrait être signé prochainement entre le gouvernement de Driss Jettou et la Fédération d'athlétisme et consacré aux mesures devant favoriser la mise à niveau de l'athlétisme marocain. Un sport qui reste, incontestablement, la discipline sportive numéro 1 au Maroc. Une trentaine de journalistes sportifs, membres de cette Commission ont ainsi débattu durant près de trois heures de cette question avec le président de la commission provisoire de la FRMA, M'hamed Aouzal, et le Directeur Technique National Aziz Daouda. Avant de donner la parole au DTN, le président Aouzal a tenu d'abord à s'expliquer sur ce provisoire qui dure depuis 2000 au sein de la FRMA, depuis le départ de l'ancien président élu Hadj Mohamed Mediouri et la mise en place d'une commission provisoire pour une durée qui ne devrait pas excéder les six mois. «Nous sommes chargés, a-t-il dit, d'une mission précise de six mois, voilà que nous sommes encore là depuis pratiquement six ans ! », avant de se demander : «L'avons-nous vraiment cherché ? Avons-nous un quelconque intérêt à ce que ce provisoire perdure ?» Non, parce qu'à chaque fois que le président soumettait aux autorités compétentes (ministère de la Jeunesse et des Sports ou l'actuel département du Sport), il se heurtait à la même réponse des pouvoirs publics : «Le moment n'était pas opportun», ou encore «laissons cette assemblée jusqu'à l'après championnat du monde ou les Jeux Olympiques, ou encore l'organisation du championnat du monde cadets à Marrakech». Il en conclura que «cette fois, la commission provisoire était déterminée à rendre le tablier avant le 30 juin comme le stipule d'ailleurs le contrat-programme que nous allons signer avec le gouvernement». Kamal Lahlou, animateur de cette rencontre hautement instructive, ne manquera toutefois pas d'énumérer les bienfaits de ce provisoire qui dure au sein de la FRMA citant notamment le développement que connaît l'athlétisme national, ses résultats au plan international et sa gestion irréprochable avec des recettes substantielles qui atteignent aujourd'hui plus de deux millions de dirhams et demi par an. Après quoi, la parole sera donnée au DTN Aziz Daouda dont l'exposé, documenté, convaincant et magistral, retracera d'abord l'évolution de l'athlétisme national durant les vingt dernières années avant de déboucher sur les contrats-programmes bien ficelés qui devraient hisser le Maroc au rang des grandes nations de l'athlétisme mondial derrière les Etats-Unis et la Fédération de Russie. Un pari qui hisse le budget de la FRMA à près de 50 millions de dirhams à l'horizon 2010 dont 44% proviendraient des ressources propres de la FRMA. Un pari ambitieux que seul le retard pris dans l'exécution du contrat-programme semble irriter les responsables de notre athlétisme.