La mise à niveau du sport national, c'est un peu comme le monstre du Loch Ness, à savoir que tout le monde en parle mais personne ne le…voit venir. Faisant fi des règlements obligatoires, les fédérations ne se gênent pas de transgresser la loi en oubliant, entre autres, de tenir leurs assises annuelles et d'aucunes de pérenniser leur marche et leur gestion par des commissions provisoires, assurées de l'impunité la plus totale faute de “gendarme” sportif dans un Etat de droit. Le football vient de se souvenir qu'il n'était pas en règle avec ses statuts et, sans doute enfin réveillé par le “choc” de la CAN 2006, le voilà qu'il arrête les dates de la tenue des AGO de ses trois instances. Ce sera donc le 10 mars pour la Fédération Amateurs, le 17 du même mois pour le Groupement et le 31 pour la FRMF. La dernière assemblée avait eu lieu en 2004, rendue nécessaire par le dossier de candidature à l'organisation du Mondial 2010 qu'il fallait défendre au siège de la FIFA en Suisse. Mais en ces temps de signature de contrat-programme avec le gouvernement, qu'attendent les Fédérations d'athlétisme et de tennis pour suivre l'exemple du football ? Ces deux honorables instances sont dans l'illégalité et n'entendent nullement se conformer à la loi tout en s'agitant pour bénéficier des mannes financières de l'Etat. Un comble pour des responsables-gestionnaires qui se targuent de démocratie, de clarté et de transparence. Une seule solution : les renvoyer à leurs chères études… réglementaires du sport marocain.