Les 100 qui ont fait 2005 D'abord plusieurs festivals réussis pour le CCM dont il est la figure de proue et surtout un grand amour du cinéma. Pour cette année, il faut juste citer le FIFM; le festival du court métrage à Tanger et le festival national du cinéma pour toucher du doigt la grande maîtrise d'un tel bonhomme. Noureddine Saïl, le directeur général du Centre cinématographique marocain, est né, en 1948, à Tanger où il a fait ses études secondaires au lycée Ibn Al Khatib. Titulaire d'un DES en philosophie de la faculté des lettres de Rabat, il débute comme professeur de philosophie au lycée Moulay Youssef (Rabat). En 1975, il est nommé inspecteur général de philosophie, fonction qu'il va garder jusqu'à sa nomination en mars 1984 à la télévision nationale (TVM) en qualité de directeur des programmes. Après le lancement de la deuxième chaîne 2M, il sera sollicité par l'administration de la chaîne comme conseiller, avant de rejoindre, quelque temps plus tard, le groupe Canal Plus, où il sera nommé directeur des achats de programmes à Canal Plus Horizon et, depuis novembre 1999, directeur général chargé des programmes et de l'antenne dans cette chaîne. En avril 2000, il a été nommé directeur général de 2M ; poste qu'il a occupé jusqu'à sa nomination en tant que nouveau directeur général du Centre cinématographique marocain (CCM). Considéré comme le père de la cinéphilie marocaine, Noureddine Saïl est également le fondateur de la fédération nationale des ciné-clubs du Maroc et des rencontres du film africain de Khouribga. Critique de cinéma, il a collaboré dans la chronique Cinéma de « Maghreb information » et lancé une revue pour cinéphiles Caméra3. Il a également animé de nombreuses émissions et programmes de cinéma, à la radio et à la télévision. Scénariste et producteur, il a signé dans des films de Mohamed Abderrahman Tazi, le Grand voyage (1981), Badis (1988) et Lalla Hobbi (1996). Auteur, il a écrit un roman «l'ombre du chroniqueur» (1989), où la lettre A est absente