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Fini, les participations insignifiantes
Publié dans La Gazette du Maroc le 19 - 12 - 2005


CIH / REcouvrement
Khalid Alouia ne veut plus continuer à faire du surplace sur le dossier des créances en souffrance du CIH. Il est décidé à les résoudre et pas de n'importe quelle manière. Désormais, les débiteurs ne pourront plus bénéficier des fameuses prises de participations minoritaires comme ce fut le cas de par le passé.
La politique de prise de participation qui laisse la gestion au débiteur et qui ne rapporte rien au CIH, c'est fini". La position est celle de Khalid Alioua qui veut désormais appliquer une gestion très stricte de la dette. Selon lui, il n'est pas question de "continuer à faire du surplace parce que les compteurs, eux, ne s'arrêtent pas, quand certains débiteurs essaient de se soustraire à leurs obligations". Alors, le Crédit immobilier et hôtelier ne les aidera pas dans leur fuite de responsabilité en prenant une participations minoritaire comme ce fut le cas de l'hôtel Tivolis à Agadir. En effet, dans ce dernier, le CIH avait fini par prendre une participation de 40% pour se faire rembourser sa dette, alors que la gestion est confiée au débiteur. Il s'agit d'un semblant de remboursement parce qu'en réalité, la banque ne perçoit aucun dividende. Cette forme de gestion a aussi été le cas avec le Mansour Dahbi, abritant le Plais des congrès de Marrakech. Et le résultat a été quasi identique. En effet, le CIH avait fini par prendre possession de 50% du capital de Dounia Hôtels qui exploite le Mansour Dahbi et, ce, après une longue bataille juridique. Le nouvel actionnaire avait fini par confier la gestion du Mansour Dahbi à Accor, avant qu'une décision de justice ne vienne la confier de nouveau à Dounia Hôtels. Apparemment, les 50% du capital détenus par le CIH ne sont pas suffisamment rentables ou pas rentables du tout aux yeux des responsables du CIH. D'ailleurs, le président de la banque laisse échapper d'autres noms comme les hôtels Samiramis, Sango, où les Oméïades dans lesquels des prises de participations ont été faites en remboursement de la dette. Mais dans l'un ou l'autre cas, il ne semblait pas satisfait. C'est sans doute pourquoi une autre forme de gestion des recouvrements de la dette sera privilégiée. Il faut donc se tourner vers d'autres expériences qui ont été mieux réussies que ces dernières. Il s'agit de récupérer les créances à l'amiable si les débiteurs se montrent de bonne volonté. Dans le cas contraire, Khalid Alouia compte obtenir le paiement intégral des dettes comme c'est le cas de certaines expériences. Et des expériences réussies surtout dans le domaine de l'hôtellerie, il y en a eu en effet. Car, Mohamed Benamour de KTI-KTH, et ancien président de la Fédération du tourisme a bien remboursé l'intégralité de sa dette après une procédure de recouvrement amiable. Et, heureusement pour le CIH il n'est pas le seul, bien qu'il ait fallu pour certains s'en référer à la justice. Il s'agit par exemple de l'affaire du groupe Salam. Sur les neuf hôtels que détenait le groupe, le CIH a fini par récupérer huit des neuf hôtels, l'un après l'autre. Les derniers en date sont ceux de Casablanca et d'Erfoud. La mise en vente des hôtels a permis d'apurer l'actif litigieux lié à ces dettes.
Quoi qu'il en soit, les autres débiteurs de la banque sont aujourd'hui avertis. Le CIH ira jusqu'au bout en mettant en œuvre une nouvelle politique de recouvrement qui lui garantisse la récupération de sa mise et des intérêts de retard. Et ce, vaille que vaille. Car désormais, l'un des chantiers prioritaires de 2006 est justement de mettre en conformité la banque par rapport aux exigences et aux normes du secteur. Selon son président l'objectif affiché est d'avoir aujourd'hui des ratios comparables sinon meilleurs à la moyenne du secteur. Bien entendu, cette démarche sera menée dans la plus grande transparence. C'est en tout cas ce qu'affirme toujours Khalid Alioua.
Le président du CIH, promet d'ailleurs des rencontres périodiques avec la presse pour partager avec les investisseurs et l'opinion publique l'évolution continue du CIH. Plus que de simples séances d'information, il s'agit surtout de s'inscrire dans une perspective de transparence qui ne pourra que servir la banque et l'aider à tourner définitivement la page.
D'emblée, le président du CIH a précisé que pour l'heure deux chantiers semblent les plus prioritaires pour la mise en conformité de la banque et la transition vers les recommandations du Comité de Bâle II. Et ces deux chantiers devront être parachevés en 2006. Bien entendu, la mise en conformité de la banque ne peut passer que par le recouvrement des créances en souffrances. Autant dire que le CIH a beaucoup à faire. En effet, ce ne sont pas moins de 10 milliards de dirhams que les équipes de Khalid Alouia devront essayer de récupérer dans les années où les mois à venir. La tâche est ardue, mais on peut d'ores et déjà donner au CIH le crédit d'une démarche cohérente qui portera ses fruits. En effet, 20% des créances en souffrances sont issus des crédits accordés aux particuliers. Les 80% restants sont dus par des institutionnels et c'est à ce niveau surtout que le travail de recouvrement sera le plus difficile. Selon Khalid Alouia, ce sont une quarantaine d'entreprises qui traînent le plus lourd passif vis-à-vis de la Banque. Parmi elles, certaines sont déjà en redressement judiciaire, alors que d'autres sont arrivés en phase de liquidation. Pour ces deux catégories, les dispositions légales en vigueur font que les créanciers ont souvent les mains liées et doivent adopter une attitude de wait and see. Cependant, pour la partie restante d'entreprises saines et qui ne veulent pas honorer leur dette, la banque adopte deux démarches différentes consistant à favoriser un règlement amiable ou bien à ester en justice. Ces deux approches dépendent naturellement de l'attitude de chacun des débiteurs.
Les ressources humaines
Le CIH a souffert aussi bien de son passif financier que de son passé social, ayant négligé une bonne partie de ses ressources humaines. Aujourd'hui, une direction de la Productivité en charge de la Responsabilité sociale de la banque, est mise en place. Elle devra terminer l'année 2005 sur une démarche qui est censée permette au personnel de développer son sentiment d'appartenance à la banque et de sécurité, socialement parlant. Parmi les objectifs de 2006, le CIH envisage de présenter à l'opinion publique deux bilans : l'un financier, exigé par la réglementation bancaire et boursière, et l'autre social.
L'outil informatique
La banque vient d'acquérir deux progiciels afin de mieux gérer ses crédits. Ces outils permettent au CIH d'être plus prévenant dans l'attribution des crédits. En effet, l'informatisation du système d'attribution des prêts, grâce à l'analyse préalable que permettent ces logiciels, sécurise le processus à l'amont. De même, en cas difficultés de paiement d'un client, les agents de la banque pourront avoir régulièrement les états correspondant à temps utile. De ce fait, les procédures de rappel ou bien de mise en demeure sont ainsi automatisées.


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