Panorama des principaux indices de l'économie marocaine Les principaux indicateurs de l'économie marocaine sont souvent mal connus. Voici un panorama recensant les chiffres clés, indispensables à toute entité économique, établi aussi bien par le ministère du Finance que par la CGEM. L'enquête de la CGEM La CGEM a entrepris une enquête auprès des entreprises marocaines au sujet de l'état de conjoncture relatif au premier semestre 2005. Cette étude a fait ressortir des tendances, des bilans, et des perspectives. Ainsi, l'analyse de cette enquête a montré que sur l'échantillon d'entreprises interrogées, la plupart d'entre elles (46%), ont répondu que le niveau de leur production et le volume de leurs ventes a augmenté. Cette hausse a surtout concerné le secteur du commerce et des services, les industries des matériaux de construction et les secteurs de l'électricité et de l'électronique, du tourisme et des télécommunications et de l'audiovisuel. Par contre, les secteurs de la chimie parachimie et des IMME ont affiché une baisse. Pour ce qui est des exportations, 27% des entreprises interrogées ont affirmé qu'elles avaient augmenté, 23% qu'elles avaient stagné, 16% qu'elles avaient diminué et 34% d'entre elles n'ont pas répondu à la question. Quant aux perspectives annoncées pour le second semestre 2005, une augmentation de ces secteurs est prévue par 39%, 44% et 23% des entreprises, avec comme prévision de stabilité des prix pour nombre d'entre elles (68%). Par ailleurs, il faut noter que si la majorité des entreprises estiment que leur capacité de production est suffisante, voire largement suffisante, 13% d'entre-elles considèrent que leur capacité de production actuelle est insuffisante et qu'il y a encore des marges à exploiter. Un dernier aspect de la question a été traité. Il s'agit, en effet, de la compétitivité de ces entreprises sur les marchés domestiques et étrangers. Pour cela, la CGEM a pris en compte deux indicateurs: l'effet de la position concurrentielle sur les marchés domestiques et étrangers et l'effet de la position concurrentielle sur le chiffres d'affaires à l'exportation. Il faut donc souligner que sur les marchés domestiques, 38% des entreprises ont avancé qu'elles avaient développé leur position et 35% ont rajouté que cela s'est accompagné d'une augmentation de leur chiffre d'affaires à l'export. Par contre, 8% estiment que leur position s'est détériorée sur ce marché et 15% ont reconnu qu'elles n'étaient plus compétitives face à la concurrence étrangère. Par contre, un peu plus de la moitié a répondu que leur position s'est maintenue sur les deux marchés, et cette stabilité concerne, en particulier, les secteurs de l'automobile, de l'agro-industrie et des IMME.