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Nos moulins rouges exhibent la chair fraîche
Publié dans La Gazette du Maroc le 17 - 06 - 2002


Virée nocturne dans les night clubs
Balancer son corps,
faire onduler les courbes féminines de manière suggestive, échanger les regards complices, frétiller de joie prétendue, esquisser les moues endiablées, cracher la fumée et attendre. Attendre qu'un serveur
ou une serveuse glisse un billet de “voisins d'à-côté désirant votre compagnie” ou qui “vous proposent
un verre”. Alors les jeunes filles glissent subtilement d'une table à l'autre.
Elles sont jeunes, belles et sensuellement vêtues. Elles paradaient une certaine image de liberté et d'indépendance qui toisaient légèrement la présence. Une chair fraîche, âgée de seize ans, qui s'éclate en se mouvant sensuellement sur les pistes d'une respectueuse boîte de nuit. Mais quoi de plus sensuel et de plus excitant que deux jeunes filles qui dansent sans compagnie, et qui retrouvent dans les mouvements de leurs corps l'harmonie idéale où s'épousent les formes sans retenue, ni pudeur.
D'ailleurs, les lumières tamisées des bougies ensorcèlent par leurs flammes dansantes, sans parler des projecteurs qui aveuglent la vue et projettent le spectateur dans un vertige étourdissant où s'évapore et émerge la fumée filmogène. Un spectacle de son et de sens, pimenté par les cocktails alcoolisés, les pulsions libidineuses, et surtout cette écoute implicite à tous vos désirs et ceux de votre bourse. Mais revenons à nos jeunes pucelles, qui a priori sont des connaisseuses en matière de night club et compagnie. Elles se font servir gentiment à tel point que le propriétaire n'hésite pas à demander après leurs nouvelles. Des serveurs (ses) leur adressent des sourires complices, le DJ concocte “les galettes” et les “tubes” les plus dansants et où leur talent est mis en valeur.
Elles connaissent une jeune serveuse, qui leur apporte les messages et les invite à partager les “pots” ou les “tubes”. Mais, quelle est la suite du programme ? une soirée dansante où “l'on drague et on se drague”, où est-elle le début d'une veillée nocturne, chaleureusement intime ? Cela va de soi, dirait l'autre, affirmant que la fréquentation de ce “genre d'endroit” entraînera probablement une suite intime de fornication et de jubilation. Cependant, la présence même de jeunes mineures dans ces espaces sans contrôle préalable, l'offre de boissons alcoolisées sans retenue, la “médiation” entre les clients et la jeune gent féminine ne sont-ils pas des délits commis contre les mineures ? Jouer aux “entremetteurs”, exploiter la présence féminine de jeunes filles, abuser de la licence de boissons en offrant à tort et à travers des cocktails “Molotov”, initier à la drogue et à la prostitution, sont autant de délits condamnés par la loi.
L'obtention des licences de débits de boissons alcoolisées nécessite la constitution d'un grand dossier, où fiche anthropométrique et important capital sont de rigueur. Sur les quatre cents bars et night clubs, Casablanca compte une dizaine de boîtes de nuit où pullulent toute une transgression aux normes clamées par la société : prostitution, exhibitionnisme, drogue, alcool et autres. Un univers rouge qu'on découvre souvent indigné sur nos grands écrans, alors qu'en réalité, nous frisons plutôt l'intolérable. Dans les pays occidentaux, la présence des mineurs et l'offre d'alcool sont contrôlés.
Mais si la présence des filles mineures est fortement encouragée et sollicitée, celle des garçons est souvent évitée à cause de leur tempérament impulsif, mais n'empêche que certains night clubs se font, et passez-moi l'expression, une joie de “dépuceler les jeunes damoiseaux” et les initier aux plaisirs nocturnes. A l'image de ce “jeunot”, entouré grâce aux soins des serveurs-entremetteurs, de trois jeunes femmes, visiblement expérimentées “des prof. de la libido”. La soirée-danse annonce déjà les prémices d'une “orgie collecte” où les fantasmes les plus fous seront exaucés. Bien sûr, la personne est issue de bonne famille et généreuse de surcroît.
Il est vrai que le “cancan” est rarement dansé dans nos night clubs, mais on retrouve toujours les plus insolites postures qui défieraient fortement les fameux “XXX”. Vous avez droit à Loa Rumba, la danse du ventre ou encore les lesbiennes approches. Vous avez droit à un service particulier tout à votre honneur et qui n'oublie pas pour autant votre corps. Et si par malheur, vous désirez vous shooter, l'offre se fait “désirer” selon vos taux de fréquentation et de fidélité à cette boîte, mais vous finirez par l'avoir en compagnie de votre fille, ou votre sœur, parce que ces endroits sont aussi fréquentés par les filles de bonne famille. A vous de découvrir les astuces.


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