Lors des arrestations d'une centaine de combattants qui tentaient de fuir la semaine dernière la ville d'Al-Qaem aux frontières syro-irakiennes, les services syriens ont découvert qu'il y avait, parmi eux, une douzaine d'origine maghrébine. Les interrogatoires menés ont révélé l'existence d'un mouvement appelé “Jounoud al-Maghreb“, à l'instar de “Jounoud al-Cham“, responsable de plusieurs attentats en Syrie et au Liban. Ce mouvement aurait facilité le passage de Maghrébins en Irak pour aller combattre aux côtés de la résistance irakienne, plus particulièrement l'organisation “Al-Qaïda dans les pays des Rafidaïnes“ d'Abou Moussaâb al-Zarkaoui. Les autorités syriennes concernées affirment que la participation des “Jounoud al-Maghreb“ aux combats en Irak est une phase de préparation qui précèdera leur entrée en scène dans leur région dans les mois à venir. Les Français ont été les premiers à être mis au courant de ce mouvement du fait que les interrogatoires ont montré que des cellules de Jounoud al-Maghreb sont déjà opérationnelles dans leur pays.
