Tennis. Tournoi Med-Avenir du COC (18 au 26 juin). Placé sous le patronage de son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, ce prestigieux tournoi, pour sa 18ème édition, réunit, une fois de plus, un nombre impressionnant et incomparable de participants représentatifs de 52 pays. Un signe d'ouverture qui cadre avec les principes de base d'un royaume accueillant et tolérant. Que de chemin parcouru par les dirigeants du COC depuis le lancement de leur tournoi annuel ouvert, en principe, à tous les jeunes riverains du pourtour méditerranéen et qui, aujourd'hui, au fil des éditions, s'étend aux quatre coins du globe puisqu'on trouve parmi les inscrits les représentants du Bahrein, de la Bielorussie, de la Jamaïque, du Kazakhstan et du Sri-Lanka sans oublier ceux du Botswana, de la Norvège de l'Azerbaidjan et du Zimbabwe. C'est dire si toute la galaxie de la raquette est aujourd'hui intéressée par ce tournoi de grade 2 ouvert à tous les jeunes qui veulent gagner certes des points ITF mais qui sont aussi et grandement attirés par le cadre hospitalier du Maroc, à nul autre pareil. Il faut dire qu'aux premières années dudit tournoi, les dirigeants pionniers du COC, de Moulay Driss Alaoui-M'Daghri à Rachid M'rabet ont su assurer et garantir aux participants le cadre idéal et c'est sur ces bases que leurs successeurs, à l'image du président actuel, Fizazi, ont perpétué les “traditions“ cocistes. Ajoutons que ledit tournoi a pris ces dernières années une autre ampleur, passant rapidement du grade 5 au grade 2, ouvert donc à un type relevé de participants en quête de beaucoup de points ITF (le vainqueur empoche 100, le second 75, le troisième 50 et une place en 1/8è de finale assure 20 points). Les Marocains sur le podium Si d'aucuns souhaitent un passage au grade 1, le président Fizazi tempère en rappelant que c'est à l'ITF d'en décider en précisant qu'à ce niveau la barre sera sans doute trop élevée pour les joueurs marocains, tout heureux d'inscrire leur nom au palmarès, ces deux dernières années avec Mehdi Ziadi et Reda Lamrani. Accéder au podium est déjà une prodigieuse victoire du tennis national guère aidé dans son développement et sa progression faute d'une réelle politique de formation qui doit être financée, en grande partie, par l'Etat et réalisée par la FRMT avec des Centres fédéraux autrement préparés. Mais s'il s'agissait là d'un autre problème qui dépassait jusqu'alors les clubs, voilà que le gouvernement vient de conclure un contrat-programme avec la FRMF, étalé sur 4 ans pour entreprendre la grande réforme du football en vue d'une professionnalisation du statut de cette discipline. Pourquoi dès lors la FRMT ne souscrirait pas à l'invitation du Premier ministre d'étudier favorablement tout projet de développement d'une discipline sportive ? En attendant que la gent fédérale oublie ses querelles internes et se mobilise pour une réforme du système de formation des meilleurs espoirs du pays, restons avec ce tournoi Med-Avenir appelé à un grand retentissement puisqu'au tableau final, on retrouvera des joueurs bien classés. Chez les garçons, la tête de série n°1 est 47 mondial et chez les filles, la number one pointe au 79 rang mondial. Bien mieux : au tableau des qualifs, tous les inscrits disposent d'un classement ITF. On suivra avec attention le parcours des jeunes Marocains et Marocaines en espérant qu'ils trouveront rapidement d'autres opportunités d'aller défendre leurs chances ailleurs et améliorer leur classement.