Un second zéro pointé en l'espace d'une semaine pour l'opérateur ferroviaire qui s'entête dans la “médiocrité ”. En se targuant d'un programme spécial Aïd Al Fitr, l'ONCF a étalé les limites de sa “puissance commerciale” se confondant, par ailleurs, avec le stupide “marketing des excuses” se renouvelant à l'infini. Cette nuit du vendredi 12 novembre, la gare de Casa Voyageurs était bondée de voyageurs et désertée par les... trains. Un train “fantôme” accusant 90 minutes de retard à destination d'Oujda. Colère, dépit, et consternation des voyageurs devant des pratiques mensongères d'un autre âge dans le genre “nous faisons tout pour vous faire préférer le train”. Le plus grave, aucun responsable sur les quais pleins à craquer où les passagers se penchaient dangereusement au-dessus des voies pour scruter l'horizon en espérant que le train “fantôme” pointe son nez. Les dirigeants du rail préfèrent rester calfeutrés chez eux par ces temps de froid glacial. Dans les autres gares du parcours, la débandade était générale et l'on assista à des “ruées” des voyageurs prenant d'assaut les trains avant leur arrêt complet. Le tout dans une déplorable bousculade ponctuée de disputes et de “sauve-qui-peut”. Le calvaire de ces pauvres usagers ne finira donc jamais! Et ces farceurs de responsables n'en font qu'à leur tête en “crachant” leur mépris aux clients. Messieurs les “chef lekbir dyal la gare sghir”, rendez-vous à la raison : “quand on n'a pas les moyens de sa politique, il faut se donner d'abord la politique de ses moyens”. A bon entendeur...