Basket - le Raja sans comité Livrée à elle-même depuis la fin de la saison écoulée, la section basket du Raja paie le désengagement du comité directeur dans la marche de l'omnisport au niveau du club. Loi, textes et règlements imposent dans le cadre de l'omnisport à tout club de se doter d'un comité directeur représentatif de l'ensemble des sections pour veiller à la gestion de l'association multidisciplinaire. Et à ce titre, ledit comité directeur dispose de tous les attributs et prérogatives pour coordonner les budgets alloués à toute section en se chargeant de les fixer et contrôler leur versement. L'exécution de toutes ces tâches exige au préalable des réunions périodiques dudit comité pour suivre l'évolution des opérations. Point n'est hélas le cas au Raja, comme d'ailleurs dans la plupart des clubs qui constituent un comité directeur pour la forme, sans réel pouvoir sinon à permettre à son président de parader et, pourquoi pas, aspirer à des promotions dans le sport national (CNOM par exemple). Depuis le départ de l'ancien président de la section basket, Rachid Boussaïni, pour raison de santé, en fin de saison passée, le Raja est resté orphelin et à la reprise du championnat, les Verts, sans dirigeants, ont entamé la compétition, forcément de manière désastreuse pour accumuler des revers. Devant le tollé général provoqué par ces débuts catastrophiques, d'anciens dirigeants se sont manifestés pour reprendre le flambeau de la continuité. Là, les ambitions et les convoitises ont bloqué le processus d'un changement et après moult bras de fer, on est arrivé à s'entendre sur la date du 11 novembre pour tenir une assemblée générale. Durant tout ce remue-ménage, le comité directeur est resté en dehors des débats, comme si ses obligations statutaires le dispensaient de toute responsabilité dans la déliquescence de la section basket. Et c'est à peine si la condescendance du président du comité directeur a permis aux basketteurs de voir la couleur des premiers sous. Qui n'ont nullement débloqué toute la situation. Attendons donc l'arrivée du futur président du basket, entre les deux candidats (Zaoui et Ouafik) pour voir le bout du tunnel.