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Femme
Publié dans La Gazette du Maroc le 10 - 03 - 2003

8 Mars, journée de la femme. La belle jambe ! S'écrieraient les sceptiques. Une trouvaille d'homme entérinée par une assemblée d'hommes. Je fais semblant d'inventer le fil à couper le beurre, mais c'est toujours cela de pris sur le reste de l'année, combien même la femme est ainsi traitée comme une handicapée.
Je ne sais plus qui l'a dit, certainement l'autre, mais il semblerait que la femme c'est l'avenir de l'homme. On pourrait y ajouter son passé aussi. Son présent également. Un vrai cadeau dont ne se privent pas les misogynes de tous crins.
De la même manière, il est possible de répondre que l'homme est l'avenir de la femme. L'un sans l'autre, il n'y a rien. L'un dans l'autre, il y a la perpétuation de l'espèce humaine. Encore faudrait-il qu'auparavant homme et femme soient l'un contre l'autre, non pas dans ce sens où leur rencontre est une opposition conflictuelle pour le pire mais un attouchement câlin pour le meilleur. La femme est mal lotie ? Ça ne date pas d'aujourd'hui.
La condition féminine remonte à l'aube du temps : depuis que bibliquement, et certainement bien auparavant, elle a été chargée de toutes les mésaventures de son homologue mâle.
Mâle ! Traitez un homme ainsi, il en concevrait de la fierté. La preuve même qu'on ne le prend pas pour une femmelette aux œufs brouillés ou une poule mouillée. Femelle, une femme, quel que soit le degré de sa féminité, le prendrait a priori mal. C'est une manière de lui dire sois belle et tais-toi, une façon de la renvoyer à son état animal, à sa simple fonction de reproductrice dont elle est sans doute fière, mais, enfin, qui n'est pas sa seule qualité.
Par glissements sémantiques successifs, la femme a fini par flirter avec tout ce qui est injurieux, dégradant. Dire d'un couard que c'est une hommelette le ferait rire, à la limite le laisserait indifférent. Le traiter de femmelette risquerait de réveiller son courage présumé et viriliserait ses réactions.
Les féministes au masculin ne sont guère plus chaleureux que la langue des hommes. Rarement ils trouvent mieux que la compassion pour convaincre d'une condition de la femme autre que “ménagère ou courtisane”. Il faut y voir, disent-ils, votre mère, votre sœur, votre fille, votre épouse. Pitié donc pour la cuisinière.
La langue comme l'homme est polygame. Dans les accords, le masculin, au singulier, l'emporte sur le féminin, au pluriel. C'est un lieu commun bien sûr, mais c'est fou (encore un masculin) ce que la femme est objet de lieux communs. Même le sauveur de Cosette n'y échappe pas. A l'article “femme”, le Petit Robert cite Hugo qui voit “le commencement de la femme dans la fin d'une enfant”. C'est censé être beau, poétique, mais c'est con. Pourquoi n'a-t-il pas vu le début de l'homme dans l'achèvement d'un garçon ?
Audiberti aussi est mis à contribution : “l'homme, dit-il, est le fils de la femme, sa mère le commence, ses maîtresses le finissent”. Tout aussi intelligent que s'il avait dit que la femme était la fille de l'homme, son père la commence, ses amants l'achèvent. Mais ce n'est pas bienséant, ni moral qu'une femme…
La femme, douce moitié de l'homme, n'en est ainsi qu'une composante, le simple produit d'un os surnuméraire. Non par la première côte, ni la deuxième ou la cinquième, mais la septième. Une situation contre laquelle même Dieu apparemment ne veut rien faire. Sinon, dans Son infinie Justice, Il aurait, dans la multitude de Prophètes qu'Il a envoyés aux hommes, incorporé une Prophétesse


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