Qui donc d'autre que lui pourra guérir les maux du Maghreb, réduire en miettes les affres des âges et des accointances stratégiques, séquelles pour les autres, de la guerre froide? Personne. Vous avez connu la diplomatie parallèle. Vous allez découvrir la diplomatie para…normale ! Et peut être l'aimer. Pour des raisons patriotiquement correctes ! L'initiateur, le grand maître ? Eh bien c'est encore lui. Le magicien, le fabuleux et l'imbattable «J'ai demandé l'autorisation royale pour guérir Bouteflika et le chef du Polisario». A-t-il déclaré. Il ? Lui. On ne parle d'un esprit qu'a la troisième personne du singulier. L'Absent, on ne prononce pas son nom, comme dans la mythologie nordique où prononcer le nom d'Odin entraîne mort et désolation. Lui, a fait savoir, via Al Jarida Al Oula qu'il attend toujours l'aval royal pour passer à l'attaque. Car, tout est dans son toucher. Vous devinez l'effet que cela fera sur la région, guérir Boutef et son Abdelaziz à la fois ? Christopher Ross aura de quoi rougir ou rugir. Car lui a la solution clé en main, c'est le cas de le dire ! Devin ? Non ! Sorcier ? Pas tellement ! Magicien ? D'une certaine manière ! Mais surtout prestidigitateur. Car, à y voir de plus prés, «le diplomate et le prestidigitateur portent un chapeau haut-de-forme. Tous les trucs de l'un et de l'autre sont déjà dans le chapeau et sont connus de tous les autres diplomates et prestidigitateurs». Seule différence, dans l'expérience marocaine le prestidigitateur ne porte pas de chapeau. Il porte des solutions clé en main. Pour ceux qui n'ont pas lu ci-dessus ! D'ailleurs un «diplomate qui s'amuse est moins dangereux qu'un diplomate qui travaille». Ah oui ! Mekki, le nom est craché et que Dieu me préserve, est un vrai joueur diplomatique qui ne manquera pas de laisser coi un Fassi Fihri qui n'attend rien du charlatanisme. Pourtant, il n'a rien à perdre pour envoyer Mekki de l'autre côté des frontières : qui sait, peut être ont-ils besoin d'un type comme Mekki ? Après tout, il fait de l'eau une panacée, et dans le désert des camps et des illusions, ce n'est pas qu'un mirage. Oui, je vous vois ricaner : Lamine Belarbi, fait toute une histoire à propos de Mekki. A force d'en parler, il finira bien par lui rendre visite un jour. Oui, je le visiterai volontiers loin de chez lui, plus près d'un ….asile. Diplomatique bien sûr ! .