La BNPJ a clos ses recherches relatives à l'affaire des 50 émigrés munis de faux passeports qui comptaient prendre le large vers Barcelone. Le chef de la PJ tangéroise et quatre agents ont été déférés devant le juge d'instruction alors que le patron de la police du port, après avoir été entendu par la BNPJ, n'a point été poursuivi. Selon des sources proches de l'enquête, les candidats à l'immigration clandestine, qui avaient embarqué à partir du port de Tanger, munis de documents de voyages et de titres de séjours falsifiés, ont été remis en état d'arrestation à une équipe de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) venue spécialement de Casablanca. Les limiers de la BNPJ tentent de remonter la filière pour identifier les responsables de cette opération, appartenant sans aucun doute à un grand réseau structuré d'immigration clandestine, ayant des ramifications dans plusieurs pays, notamment au Maroc, en Europe et au Sénégal. Les candidats à l'immigration illégale ont été soumis, mercredi dernier, à une enquête au port de Barcelone avant d'être embarqués sur le même bateau qui faisait le trajet retour Gènes-Tanger via Barcelone.