Les prochaines élections du Conseil français du culte musulman risquent de connaître des rebondissements certains. Son président actuel, l'algérien Dalil Boubakeur a fait savoir samedi que la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (GMP), qu'il dirige, ne participera pas aux prochaines élections du CFCM, le mois prochain, et préconise l'abstention. A l'origine de cette volte face, une guerre sourde avec les autres représentations. Dans cette bataille, Boubaker risque de perdre sa place, car au côté de la (GMP avec ses 10 représentants) qui a le soutien d'Alger, siège également au CFCM, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF, 10 conseillers), la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF, 19 représentants), qui est plutôt proche du Maroc et qui est majoritaire. D'où la peur de Boubaker.