Décès Pertes cruciales Kacem Kacimi n'est plus. C'est avec une profonde affliction que nous avons appris la triste nouvelle faisant état du décès de ce grand monsieur qui était de toutes les belles épopées du football national. Kacem Kacimi a grandement contribué à l'organisation du football marocain au lendemain de l'indépendance comme il avait été l'un des piliers du grand Wydad avant d'accompagner feu Père Jégo pour faire du Raja qui venait de voir le jour, l'autre grand club de Casablanca. C'est sous la houlette de feu Kacimi que les Verts ont pu accéder en première division pour ne plus jamais la quitter. Kacem Kacimi a également encadré avec brio plus d'une équipe nationale marocaine. Rappelons par ailleurs qu'il était sélectionneur national de l'équipe du Maroc qui a pris part au Mondial «Mexico 70». A quelques jours d'intervalle, un autre grand dirigeant du football marocain a dû nous quitter, succombant à une longue maladie qu'il avait combattue en silence et avec dignité. Mehdi Belmajdoub avait porté les couleurs des FAR avant de se distinguer en tant que secrétaire général puis président de la FRMF, mais aussi comme sélectionneur de l'équipe du Maroc dont celle qui a remporté la coupe d'Afrique en 1976. Nos condoléances les plus attristées aux familles et amis des regrettés Kacem Kacimi et Mehdi Belmejdoub. Ligue des champions Mission accomplie Premier passage réussi de la part du dernier représentant du football marocain. L'OCK semble bien tenir la route dans cette champion's league africaine après avoir réussi à écarter l'Entente de Sétif. L'essentiel, avait-on pensé, aura été fait par les poulains de Dépireux à Khouribga quand ils l'avaient emporté en 2/0, mais les coéquipiers de Hadj Aïssa, forts de l'apport d'un public survolté, sont parvenus à rattraper leur retard. Les tirs au but seront admirablement négociés par les Khouribguis qui gagneraient à garder la tête sur les épaules, surtout que c'est le Zamalek qu'ils auront pour leur prochaine sortie. Leur capitaine Ouerrate a déçu à Sétif. Il en aura sûrement pour quelques matchs de suspension, à l'instar de son coéquipier Falah déjà sévèrement sanctionné. Coupe de la CAF Le Rachad stoppé Une sacrée différence entre le match de l'aller et celui du retour. Cette témérité qui avait fait leur force à Casablanca, leur a fait en quelque sorte défaut à Rades. Tout laisse croire qu'ils se sont trop laissés impressionner par l'ambiance régnant dans le grand stade olympique. Tactiquement, cependant, ils ont posé de sérieux problèmes à l'Espérance de Tunis qui doit ses deux buts qualificatifs à un penalty et un lob hasardeux. Le problème pour le Rachad maintenant serait qu'il parvienne à retrouver toute sa sérénité après avoir tutoyé un aussi grand club. Nombreux sont en effet ceux qui ont du mal à gober qu'un club aussi nanti en talent se complaise à faire du surplace en jouant à un aussi petit niveau tout en continuant à en brader au profit de clubs plus ambitieux. Tennis Le maintien en jeu Trois journées pleines à Dublin pour l'équipe du Maroc de tennis. Elle a pour mission de sauver la place du Maroc en Zone Euro Afrique 2. Mission d'autant plus compliquée que le match se déroule chez l'adversaire. Si les Irlandais ne passent pas pour une terreur tennistique, il n'en reste pas moins qu'ils sont redoutables sur surface rapide contrairement aux nôtres dont la surface de prédilection serait plutôt la terre battue. Mais la présence d'un Elaynaoui pourrait bien renverser les donnes. Sans oublier qu'un Chaki ou un Elaarej depuis le temps qu'ils parcourent les terrains du monde ont dû essayer toutes les surfaces. Moundir qui avait fait ses débuts en tant que capitaine contre cette même Irlande qu'il a d'ailleurs battue à Casablanca estime avoir assez de raisons pour y croire malgré l'âpreté de la tâche. Carton rouge On ne peut ne pas louer la combativité et la volonté dont ont fait preuve les joueurs khouribguis à Sétif dans leur duel face à un Entente locale réputée intraitable chez elle et portée littéralement vers la victoire par un public tout acquis à sa cause. Les compétitions continentales, surtout celles concernant l'Afrique, sont connues pour ne pas compter que sur le seul football pour départager les protagonistes. D'autres facteurs rentrent en effet en jeu, telles les conditions de séjour, de transport, d'accueil ou…d'arbitrage. Certes, il y aurait eu quelque amélioration depuis l'époque où les caméras brillaient par leur absence et où tous les scénarios de «l'horreur» étaient imaginables, comme il est vrai qu'un voyage en Algérie diffère de beaucoup de celui devant être effectué au bout du monde. Mais quelques réalités sont là et subsistent partout en Afrique. Comme c'était le cas de cet arbitre qui officiait lors de la rencontre de Sétif. Force est de constater qu'il a tout de même fait de son mieux pour sortir une prestation honorable, même s'il n'a pas pu échapper à cette tare quasi-inévitable de «l'arbitrage maison». Faut-il rappeler sans cesse tout cela à nos joueurs dont certains donnent l'impression de vivre sur une toute autre planète ? Quand on s'applique à se concentrer uniquement sur le jeu, quand on ne donne pas l'occasion à un arbitre si mal intentionné soit-il, cela est sûrement fait pour lui compliquer la tâche. Une attitude ou un comportement contraire constitueraient une complicité inconsciente pour que le scénario soit mené jusqu'au bout. Pour ne l'avoir pas compris, le capitaine de l'OCK, Ouerrate a écopé du carton rouge. Et pour avoir persisté dans la bêtise, il se verra sûrement privé d'un certain nombre de matchs à venir, tout comme le défenseur Falah qui a obligé l'OCK à se priver de ses services. Basket-ball Le déclin du TSC Il n'y a pas longtemps, le TSC (Tihad sportif Casablancais ou ex-Tabac Sport de Casablanca) dominait les débats en championnat national comme en Coupe ! C'était un régal que d'assister à ses matchs. Mais les temps ont apparemment changé depuis : le TSC vient de quitter la division «Excellence». A ses trop modestes résultats de la saison, il vient d'ajouter une défaite contre un FUS désireux de jouer le play off. On a beau accuser un joueur d'avoir joué au tir au flanc, pour soi-disant faire le jeu du CMC intéressé par la défaite du TSC, le mal était assurément ailleurs. En revanche, la relégation de la Maison de Bienfaisance n'était une surprise pour personne. Tantan n'a jamais trouvé la mesure de la première division depuis son accession. Le KAC et le CMC ont encore la carte des barrages pour assurer le maintien. Le play off, verra s'opposer l'IRT, l'ASS et le FUS d'un côté et MAS, RCA et WAC d'un autre. Sport scolaire Victoire fassie Ce sont les poussins de la sélection de Fès qui ont ravi le championnat scolaire dont les péripéties ont commencé depuis février dernier avec la participation de milliers d'élèves à travers toutes les délégations et académies du Royaume. Les petits Fassis ont sorti une belle partie en finale en dominant leurs homologues d'Inezgane-Aït Melloul par 4 à 1. Ils ont ainsi mérité de représenter le Maroc au «Mondial Danone» prévu à Paris en septembre prochain. Coupe du Trône Surprise et déception Un tour fatal et qui fera sûrement mal à un Wydad qui a trouvé le moyen de se faire inexplicablement modeste face à Houara, une équipe de deuxième division pour rappel. Un résultat qui surprend surtout par son score. La note aurait même pu être plus lourde que les trois buts encaissés. Le plus dur, c'est que c'était l'équipe titulaire qui avait pris part à ces huitièmes de finale. Les dirigeants du Hassania, par contre, n'ont pas à trop se faire pour l'élimination de leur équipe qui a sorti un grand match, mais ce jour là, les Soussis avaient affaire à plus réalistes qu'eux. Les Jdidis voulaient cette qualification et ils l'ont obtenue.La même rage de vaincre a caractérisé les joueurs du Raja et du Kawkab dans un beau duel qui a tenu ses promesses pendant les 120 minutes qu'il a duré. A telle enseigne, que chacune des deux équipes méritait de passer aux quarts. Mais ce sont finalement les Verts qui ont ravi le ticket. Et c'est en toute logique que le KAC, les FAR, le MAT et le MAS ont obtenu leur qualification, face aux outsiders ne faisant pas partie de «l'élite».