Ligue des champions Une belle entame Un tour préliminaire, sans encombres pour les FAR et l'OCK en cette champion's league africaine. A Rabat, l'équipe militaire a calé quelque peu, avant de trouver la faille, grâce à un Lmnasfi intenable. Il faut dire que le penalty ayant amené ce premier but n'était pas du goût des Capverdiens. La répétition sous tous les angles leur donne d'ailleurs raison. Mais il n'y avait pas photo, cependant. La domination militaire était incontestable. Et c'est en toute logique qu'un deuxième, puis un troisième but ont été marqués tour à tour par Bassel et Allaoui. Bien loin de là, à Conacry, les Khouribguis ont fait preuve de beaucoup de réalisme, pour entrevoir le match retour et la suite du parcours avec optimisme. L'OCK a bien pris le match en main, en ouvrant le score par Bklal au tout début et le scellant par Hilali, en temps additionnel. On attend aussi le Rachad de Bernoussi qui doit s'y mettre incessamment. Il a hérité d'un bien gros morceau : l'Espérance de Tunis d'Aboucharouane. Le problème, c'est qu'il ne peut recevoir sur son terrain fétiche qui n'est pas à la hauteur pour ne pas dire impraticable. Coupe arabe Les Verts refont surface Raja de Casablanca, Wifak Sétif et une précieuse victoire. S'acheminerait-on vers une demi-finale à 100% casablancaise ? Ce serait le rêve de tout inconditionnel du football national. En tout cas, le Raja a su revenir dans la compétition après un début plutôt modeste. Deux nuls et une défaite, sur trois matches joués, ce n'était sûrement pas fait pour rassurer. Par contre, cette victoire obtenue face aux Algériens de Sétif, quoique étriquée, pourrait bien changer les donnes. Il faut juste savoir négocier la suite, contre ce Fayçali de Jordanie, même si c'est à Amman, et devant ces Syriens d'Almajd à domicile. On devrait peut-être remercier les gars pour les efforts fournis. Un Jrindou pour le centre inspiré et un Mitouali pour le lob exécuté, un Fouhami pour tous ces réflexes salvateurs. Et tous les autres bien sûr. Coupe arabe Des Wydadis sereins Le WAC s'est rassuré en Syrie en l'emportant haut la main face à un Taliaa local qui n'a pas été en mesure de faire oublier sa défaite à Casablanca face à ce même Wydad. Le match n'aura cependant valu que par cette victoire des Rouges. Pour ce qui est du reste, le match était d'un niveau médiocre. Les attaquants des deux bords ont affiché leurs limites quand le Burkinabé Saydou exécute un tir lob de plus de 40 mètres piégeant un gardien syrien qui avait déserté sa cage. Les Wydadis se sont alors mis à gérer leur avance sans trop forcer leur talent. Ils se sont fait dominer après la pause, mais Fekrouch était là pour tout arrêter. Et au moment où l'on s'attendait au coup de sifflet final, Sakim s'est chargé de donner plus de goût à la victoire wydadie en déjouant de toute une défense. Reconnaissance Hommage depuis Ouezzane La chaleur de l'accueil réservé par tout Ouezzane à d'anciennes gloires du football national prouve que les Marocains n'ont pas la mémoire courte. Ahmed Faras, Salheddine Bassir, Aziz Bouderbala, Youssef Chipo, les entraîneurs Settati et Hamidouche, l'arbitre Guezzaz et le président du KAC Hakim Doumou… qui ont été honrés à «Dar Dmana» ne sont pas prêts de l'oublier. On doit cette initiative au «Groupe Allali» qui a choisi d'étendre l'action de mécénat et de sponsoring accomplie à Mohammedia à Ouezzane en faisant profiter plusieurs associations et sportifs de cette ville séculaire. Rugby L'université se met à l'ovale Le rugby à l'école et à l'université. C'est là, l'ambition que nourrit le président d la FRMR, Saïd Bouhajeb. C'est ce qui justifie la signature d'une convention de partenariat entre cette instance et la Fédération Royale marocaine du sport universitaire représentée par son président Hassan Aârab. «L'intégration de l'étudiant par le sport demeure notre objectif surtout que le rugby est un sport noble connu pour ses valeurs», a notamment déclaré ce dernier. Pour sa part, Saïd Bouahajeb a rappelé que la vulgarisation de la pratique du rugby doit se faire par la base et «il n'y a de base plus saine, a-t-il ajouté, que l'université et l'école en général pour nous donner un sportif accompli». Une autre convention serait d'ailleurs au programme, avec pour partenaire La Fédération Royale Marocaine de sport scolaire. Ce sera cette fois au niveau des écoles, collèges et lycées. Athlétisme Le meeting international de la Capitale Le premier meeting d'athlétisme de la Capitale, le premier du genre en Afrique également, aura lieu le 14 juin prochain. Le président de la FRMA, Abdeslam Ahizoune a fait part, lors du point de presse donné à l'occasion, de la détermination, de tous les intervenants afin d'assurer ce grand évènement de tout le succès mérité. Le budget global alloué à cette manifestation est de l'ordre de 6 millions de dirhams, dont la moitié, pratiquement, devrait servir pour les primes récompensant les participants. Quelque 138 athlètes, toutes disciplines confondues, dont 52 nationaux sont annoncés pour ce nouveau meeting. Les travaux devront, de ce fait, être lancés incessamment pour que le Complexe Moulay Abdallah soit à la hauteur de l'évènement. Ils devront concerner, en premier la piste qui, avec le temps et un entretien approximatif, a pris bien de rides, ainsi que cette fameuse horloge électronique qui aura pourtant peu servi. Tennis Nadia et Mounir en champions Y'aura-t-il bousculade pour l'organisation du prochain National ? Normalement le succès qu'a connu le championnat du tennis 2008, devrait faire des émules et mettre un terme à toute cette frilosité à l'égard d'un évènement à grande portée, sportivement parlant, même s'il en va autrement, côté finances, à l'opposée des challengers et autres futures que s'arrachent de clubs intéressés. Au Moundir Tennis Academy, on a vécu de grands moments de la petite balle jaune, à l'image de cette demi-finale de rêve entre Elaarej et Chaki. Juste après la fin du premier Open de ce nouveau-né, c'est le national qui a donc pris la relève, avec en lice, les meilleures raquettes du pays. Chez les filles, «la Cociste», Nadia Lalami, continu sur sa lancée et s'impose pour la première fois de la jeune carrière en championne du Maroc. En finale, elle a eu fort à faire avec la coqueluche de l'ASAS, Lamia Essaaâdi qui revient en force après de graves ennuis de santé. Chez les hommes, l'expérience de Mounir Elaârej a eu raison de la fougue de Réda Amrani. C'est là la sixième consécration de Mounir. Mais Réda arrive sans doute pour peu qu'il sache concentrer toute son énergie sur le seul tennis. Carton rouge De l'inconstance des pratiquants. Safi recevait Oujda. Les deux équipes ont grand besoin du plus grand nombre de points en cette deuxième moitié du championnat afin que le pire soit évité. Fort heureusement, l'enjeu n'aura pas trop pesé sur la qualité du jeu, surtout de la part de cette équipe de Safi qui, depuis l'arrivée de Sektioui ne cesse de développer du beau jeu. Mais cette fois, la mayonnaise concoctée par Mister Abdelhadi a parfaitement pris. L'efficacité est venue se joindre à ce jeu plaisant développé par Senhaji, Nemli et tous les autres. Le Mouloudia avait donc fort à faire pour sortir de cette partie avec le moins de dégâts. Il avait donc besoin de tous ses atouts. Le score réduit à 2/1, le nul pouvait être à la portée, au gré de quelque contre bien négocié. Mais c'est ce moment crucial de la partie qu'a choisi le chevronné Charef, Keeper au MCO, de son état, pour tenter un geste des plus fantaisistes qui a coûté à son club un troisième but Un certain Dardoubi, coéquipier dudit Charef, avait lui commis pire. Il restait une bonne vingtaine de minutes à jouer, quand il a cherché à s'imposer en justicier renversant un joueur adverse auteur d'un tacle comme on en voit sur tous les terrains. «Justicier», peut–être, mais « traître », surtout, pour avoir abandonné les siens, alors que tout était encore possible. Pour leur part, les FAR face à une équipe anonyme du Cap Vert. L'attaquant Bassel marque un but trop hasardeux, mais cela ne l'empêche pas de se débarrasser de son maillot, pour mériter un carton jaune. Il écopera d'un deuxième pour simulation. Du n'importe quoi ! L'entraîneur Madih, connu par sa fermeté, est scandalisé. Libre à lui donc de prendre la décision qui s'impose. Mais il ferait bien de ne pas à afficher sa grosse colère à l'écran ni ses déclarations furieuses au micro. N'a-t-on pas reproché à un Michel d'avoir étalé sur la place publique ses critiques à l'encontre des joueurs ?