C'est vraiment le monde à l'envers dans l'univers de la circulation urbaine dans les grandes villes où tout le monde semble faire n'importe quoi, les conducteurs piétinant le code de la route et les piétons qui «circulent» sur les chaussées en délaissant les trottoirs. Mais il y a pire encore, des routes crevassées et, qui plus est, narguant l'ambassade de France à Rabat dans les rues attenantes, ou bien alors des énergumènes motorisés qui s'engagent à l'aveuglette en sens interdit au motif de défaut de plaque de signalisation. Et ce, au vu et au su de tous les passants et conducteurs, qui doivent ronger leur frein pour éviter de provoquer des incidents. Le comble dans cette anarchie à grande échelle dans la circulation urbaine, c'est que même les quartiers résidentiels de la capitale du Royaume vivent ce calvaire avec des rues où le passage des voitures est autorisé dans les deux sens tout comme le stationnement des deux côtés de la chaussée. Laissant un bout de ruelle minuscule où vient s'entasser tout le reste. Quel gâchis pour des irresponsables qui ne bougent pas le petit doigt pour répondre à une pagaille indescriptible.
