Avec son dernier modèle Auris, Toyota revisite la norme des compactes citadines. En prime: esthétique, suréquipement et économie à la pompe. urieux destin que celui de la toute nouvelle Auris. Créé par Toyota «en Europe, pour l'Europe», le modèle a rapidement transcendé sa vocation géographique initiale pour s'imposer comme une compacte citadine de tous les marchés. Fine et arrondie, la nouvelle coqueluche du constructeur nippon marque sa différence vis-à-vis de ses proches soeurs (Yaris et Corolla) par des flancs plus musclés et des lignes plus fluides. Le souci de l'esthétique a été, en effet, un des points forts dans la conception du nouveau modèle, notamment à bord. Par exemple, cette originale console centrale surmontée d'un frein à main au dessin très particulier… L'ambiance est nettement plus conviviale qu'à bord de certains modèles du même segment, surtout quand on opte pour un intérieur plutôt clair. Au plan de l'habitabilité, l'Auris se situe dans une bonne moyenne, en particulier pour l'espace aux jambes (pas de tunnel de transmission). Le troisième passager de la banquette est d'ailleurs mieux loti qu'à l'accoutumée. Les bagages, eux aussi, sont assez bien lotis grâce à un coffre généreux. Sur ce plan-là, en effet, l'Auris devance certaines de ses rivales avec ses 354 litres de capacité au coffre. Consommation plutôt sage Côté équipements, le nouveau modèle de Toyota n'a pas à rougir, loin s'en faut, de la comparaison. Le modèle de finition intermédiaire «Linea Luna» dispose ainsi de la climatisation automatique, du volant et du levier de vitesse gainés de cuir, du régulateur de vitesse, des vitres avants et arrières électriques et de l'autoradio CD-MP3 à 6 hauts-parleurs. Pour ce qui est des motorisations, l'Auris est déclinée notamment en version essence 1.6 l. D'une puissance de 124 chevaux, le bloc fait preuve d'une belle souplesse et d'une sonorité discrète. Malgré son couple inférieur aux versions diesel, il ne démérite pas en reprises et ne consomme pas plus de 8 litres aux 100?km. Proche en puissance (126 ch), le bloc 2.0 D-4D est plus fringuant en reprises, tout en consommant un peu moins (7 litres/100???km). Au sommet de la hiérarchie, trône la plus sportive des versions : la 177 D-4D Clean Power. Mais on joue, ici, dans une autre catégorie avec une puissance de 177 ch et un couple impressionnant de 400 Nm. En tout état de cause, voilà une belle citadine qui laisse peu de monde indifférent. Performante, certes, mais aussi hédoniste !