La tension a monté entre les familles des salafistes et les autorités après l'information selon laquelle l'un des 200 grévistes de la faim de la prison Zaki aurait perdu son équilibre psychique et serait atteint d'hystérie. Les familles des détenus salafistes ont organisé une manifestation de protestation devant le ministère de la justice le mercredi 10 octobre pour protester contre le laisser aller dont fait preuve l'administration de la prison envers ces grévistes dont l'état de santé s'est détériorée après plusieurs jours de grève de la faim. Les grévistes menacent d'ailleurs de poursuivre leur grève jusqu'au bout si leurs principales revendications ne sont pas satisfaites: «amélioration de leur quotidien à l'intérieur de la prison et, surtout, d'être fixé définitivement sur leur sort définitif car la plupart des détenus de Salé sont des prévenus qui n'ont pas encore été jugés». Les salafistes détenus dans les prisons du royaume ont annoncé qu'ils allaient entamer une grève de la faim pour 24h en signe d'avertissement.