Tennis Désillusion depuis la Pologne Le rêve, quoique trop peu consistant de jouer les barrages et de retrouver l'élite s'est volatilisé en Pologne. Avec le forfait d'un Elaynaoui que l'on disait pourtant fini, les autres n'ont pas mené large. A l'image d'un Mounir Elaarej qui n'a rien pu sur une pelouse trop rapide et trop artificielle, à son goût et qu'il venait par ailleurs de découvrir. La seule satisfaction est venue de Rabii Chaki qui a stoïquement tenu cinq sets pour arracher l'unique victoire marocaine. Il en a fait les frais pour son deuxième simple. Quant au double, il vaut mieux ne pas en parler, même du temps des Younes, Karim et Hicham, on a toujours trouvé moyen de le perdre vu que le double ça se prépare tout au long de l'année. La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a. Cela s'appliquerait au capitaine Moundir qui ne peut réaliser l'impossible. Place au groupe 2 Euro Afrique avec des équipes assez faciles à jouer, et avec cette fois, de vrais jeunes. Un petit coucou, à l'occasion, à Anas Fettar qu'on avait oublié qui a bien fait de décrocher son bac depuis Paris et qui a intégré le club de la capitale française «Jean Bovins». Football Entre rachat et confirmation Après une première sortie assez satisfaisante, les seize clubs de la D1 sont appelés à se retrouver dans l'espoir de faire mieux surtout pour ceux qui ont raté le départ. La deuxième journée devrait cependant être tronquée du match Raja/MAT, coupe arabe oblige. Les Wydadis, pour leur part attendraient la confirmation du côté d'Agadir face à un Hassania décidé avec son trio argentin d'ores et déjà contesté. Tout comme les Marrakchis qui attendent plus d'un Zaki qu'un match nul arraché à Khémisset, surtout avec toute cette ribambelle de joueurs recrutés. Le match attendu du côté… d'Ahfir susciterait quelques curiosités, le MCO s'étant fait ratatiner par le MAT, alors que la JSM a en revanche bien entamé les débats en disposant sur un score fleuve du CODM. Football Ambitions affichées Si en première division, il n'y a pas eu de victoire à l'extérieur, en D2, elles sont trois équipes à s'être imposées chez l'adversaire. Le Rachad au détriment du Wafa Wydad, l'Ittihad de Mohammédia qui a surpris le nouvel hôte de la division, le TAS et Tanger qui affiché d'emblée ses prétentions pour un retour rapide chez les grands. Il y a eu aussi la victoire de Salé et celle du Chabab de Mohammédia qui ont également annoncé la couleur. A suivre surtout pour ce week-end un certain Rachad/Salé qui renseignera plus sur les ambitions des deux équipes mais aussi un Berchid/Témara, les deux équipes ayant convaincu lors de la première journée. Le RAC de Mendoza, enfin, qui vient de battre Settat se déplace chez un Hilal Nador très mal en point en ce début. Equipe nationale Aimé à la rescousse Le Français Aimé Jacquet est désormais conseiller auprès de la FRMF. Au vu du palmarès de l'homme, dont une coupe du monde à la tête des Bleus, on ne peut qu'apprécier. Mais quels projets proposera-t-il pour le football national et quel suivi leur assurera-t-on ? Une expérience avait été tentée avec son confrère Michel Hidalgo, sans grands résultats. On avait alors parlé de la formation des formateurs et de celle des jeunes. La collaboration a tourné court et l'on ne garde, hélas, comme souvenir que le cuisant échec essuyé par la fameuse expérience du centre national. Oublions. Football Une consolation pour le WAC S'il y a un joueur qui aura réussi à faire parler le plus de lui, c'est bien Abdelhak Aït Laarif. Son passage de l'Etoile au WAC n'est pas passé inaperçu. Il y aurait même eu une affaire de double licence, puis, bien après une fugue du côté de Sfax. Le club de la ville a bien su profiter de l'aubaine et du vide juridique dont pâtit notre football. Rien que pour le contrat de prêt d'une année passé avec le Hilal saoudien, le club tunisien aurait empoché plus d'un million de dollars sans compter le transfert du joueur au Gherafa du Qatar. Le WAC a bien fait de chercher à faire valoir ses droits, si minimes soient-ils. La FIFA avait contraint les Sfaxiens à verser la somme de 182000 $ aux Casablancais. Ils ont fini par s'exécuter. Le Wydad a eu raison d'insister, même si peu par rapport à ce qu'ont gagné les autres. C'est déjà ça. Et l'Etoile, le club formateur, dans tout ça ? Coupe arabe WAC et MAT en situations opposées Il n' y aura pas de match entre le Raja et Chabab Rafah en ce premier tour de la coupe arabe des clubs champions. La machine répressive et israélienne s'est étendue jusqu'au sport pour priver de paisibles joueurs de leur droit de se déplacer. Encore une fois la barbarie sioniste a donné la preuve qu'elle n'est sensible à aucun argument même d'ordre sportif. Nous serons appelés par contre à suivre, ce soir, le match retour devant opposer à Amman Elwahdate de Jordanie au Moghreb de Tétouan. La mission est quasi-impossible pour ce dernier qui s'était fait battre en match aller à Tanger sur le score sans appel de 4 à 0. Gageons que cette fois la prestation tétouanaise sera tout autre, l'équipe ayant retrouvé sa sérénité depuis la séparation avec Bennaciri. Elle l'a d'ailleurs prouvé face au MCO, en championnat qu'elle a battu, ironie du sort, sur le même score. Ce lundi soir, c'est un Wydad respirant la santé qui reçoit en match retour les Koweïtiens de Kadema. Les Rouges s'acheminent en toute logique vers la confirmation après s'être imposés à l'extérieur. Cette première manche aura renseigné sur la valeur d'une équipe de Kadema très prenable. Les Sakim, Saadi, Jouiaa, Madihi…devraient avoir la part belle. Athlétisme Les changements qui dérangent Il n'y aura plus de championnat national pour les jeunes. Il a été jugé trop contraignant pour les athlètes et les clubs. Ainsi en a décidé la FRMA. La toute dernière édition qui était prévue à Boujedour n'a d'ailleurs pas pu avoir lieu pour être renvoyée sine die. La balle est désormais dans le camp des ligues qui doivent s'appliquer à organiser des championnats régionaux en perspective de la coupe inter-ligues qui devrait remplacer le championnat national des jeunes. Encore faut-il que ligues et clubs ne rechignent pas à la tâche et qu'ils n'invoquent pas le manque de moyens, l'éternel prétexte. Pour ce qui est du championnat national seniors et juniors, seuls les détenteurs des minima pourront y prendre part. Quant aux courses sur route, elles doivent être programmées en mars ou août, sauf pour les courses internationales. Le problème c'est que tous les affairistes se sont affublés du label international. Carton rouge On avait de bonnes raisons de se réjouir grâce à ces préparations de l'avant saison agrémentées de concentrations, et de recrutements effectués à temps pour la plupart et grâce à l'engouement rarissime d'un public qui avait plutôt pour habitude d'attendre que ça chauffe pour se décider à prendre le chemin des stades. Il y avait une ambiance des grands jours au stade Père Jégo avec un arbitre international connu de la place et toute une pléiade de joueurs de référence. C'était trop beau, car il y en avait apparemment que cela dérangeait. On aurait aimé que la promesse aille jusqu'au bout et que la fête soit complète. Et s'il y a un regret à émettre, il concernerait le KAC qui ne semblait pas être, en cette première mi-temps, dans le coup, tactiquement parlant du moins. On ne peut aspirer à faire jeu égal avec une équipe dominatrice en se passant allègrement de son milieu de terrain. On ne peut réussir grand-chose en se contentant de renvoyer à l'emporte-pièce vers l'avant. C'était à l'entraîneur croate d'y remédier. Mais là où ça n'allait pas du tout, c'est quand le WAC a marqué son premier but, après avoir joué trop rapidement, aux yeux des visiteurs, un coup franc. Une séquence que l'on voit fréquemment dans d'autres championnats sans que cela donne lieu à quelque contestation ni, encore moins, à un envahissement du terrain par quelques accompagnateurs. Le pire allait suivre avec une «réserve technique» trop ostentatoire et qui ne se justifiait aucunement. Nos clubs gagneraient beaucoup en s'attachant les services d'un ancien arbitre qui initierait joueurs et dirigeants au règlement régissant la pratique. On attend beaucoup mieux de ce prestigieux KAC. Quant au stade «Père Jégo», il doit être banni pour les matchs de première division. N'a-t-on pas frôlé le pire avec cette pierre lancée par un voyou contre l'arbitre assistant ?