Mieux vaut tard que jamais. Programmée depuis plusieurs années, la création d'un fonds de garantie étatique destiné à garantir les crédits bancaires au titre du financement des études supérieures privées est effective à partir de cette rentrée universitaire. a gestion de ce Fonds, premier du genre, qui permettra d'appuyer le financement des études supérieures des étudiants marocains souvent confrontés aux problèmes de financement de leur cursus universitaire, est assurée par la Caisse», dit-on auprès de la Caisse Centrale de Garantie (CCG) qui en assure la gestion. Ce Fonds, premier du genre, permettra d'appuyer le financement des études supérieures des étudiants marocains, souvent confrontés aux problèmes de financement de leur cursus universitaire. Toutes les banques sont impliquées dans ce nouveau Fonds, mis en place par l'Etat, ajoute la même source, précisant que plusieurs d'entre-elles ont déjà signé des conventions de coopération avec la CCG pour l'utilisation de ce produit. Sont éligibles à la garantie du Fonds, les étudiants de nationalité marocaine, ayant au plus 25 ans au moment du dépôt de la demande du crédit bancaire. Ces étudiants doivent également justifier d'une inscription valide ou à défaut, d'une attestation d'inscription provisoire auprès d'un institut ou une école supérieure de l'enseignement privé, reconnue par l'état dans les filières de l'ingénierie de l'information et des télécommunications, l'ingénierie électronique, mécanique et électrique, l'ingénierie financière, l'expertise comptable et la gestion des entreprises. C'est dire que derrière ce fonds se cache la volonté des pouvoirs publics de régler en partie la forte demande en ressources humaines, dans les filières de l'offshoring. Rappelons que ce prêt est destiné exclusivement au paiement des frais d'inscription et/ou de scolarité exigés par l'institut ou l'école supérieure de l'enseignement privé. Le montant de ce prêt ne doit pas excéder 100.000 DH, à raison d'un plafond de 20.000 DH par année d'étude sur une durée maximale de douze ans, dont cinq maximum de différé de remboursement. A la convenance de la banque et du bénéficiaire, le différé peut, soit porter seulement sur le principal, soit intégrer également les intérêts, précise-t-on auprès de la CCG. Toutefois, le taux d'intérêt, qui tient compte de la garantie du Fonds, est librement négociable entre la banque et le bénéficiaire. Jusque-là, le concours des banques se limitait à l'octroi de sommes destinées à régler les frais d'inscription de l'année en cours et c'est le chef de famille qui s'engageait à rembourser les échéances trimestrielles au cours de l'année même. Il s'agit donc en définitive, de facilités de paiements, dont le règlement est étalé sur l'année universitaire. Une pratique que même les écoles ont fini par adopter pour attirer les bons éléments dotés de peu de moyens.