Les Rajaouis, les vrais, ont dû pousser un vrai ouf de soulagement. Le Raja, vient de l'échapper belle. Il a failli tomber très bas, si les derniers sages n'avaient sauvé les meubles et ainsi, éviter cette mascarade qui se dessinait et qui ne devait en aucune manière entacher l'histoire de ce club, si populaire et si malmené par les siens. Chapeau bas aux Aouzal, Ghalam et autres Hanat et Amor, mais aussi, à quelques rares intervenants, dont Zaki Semlali. Ils ont tous su stopper l'hémorragie et secouer ces perturbateurs, spécialistes de la diffamation et de l'insulte, se réclamant pourtant du grand Raja. Et chapeau bas à Hamid Souiri qui en avait gros sur le cœur, mais qui a su faire preuve d'un calme exemplaire, face à quelques tribunes de fortune, qui n'avaient pas la capacité de discuter des rapports moral et financier et qui ont opté pour l'attaque vile et visant la personne, à l'image de cet individu qui n'a rien trouvé de mieux que de reprocher au président sortant, de s'être servi d'un stylo pour rédiger son speech ! Abdallah Ghalam qui a entrepris un rôle de rassembleur en rappelant quelques ex-dirigeants et en accueillant de nouveaux adhérents, a dû crier toute sa colère et dire toute son amertume, pour que les troublions se terrent. Et c'est tant mieux pour le Raja.