PROTESTATION Sit-in des chomeurs à Fès Les forces de l'ordre sont intervenues mercredi pour disperser une quarantaine de chômeurs, qui se sont attroupés devant le siège de la wilaya de Fès-Boulmane. Ils ont voulu exprimer leur malaise face à l'attentisme des services concernés. Les chômeurs ont été scindés en deux groupes, les empêchant ainsi d'entreprendre la marche qu'ils voulaient organiser. Un communiqué des chômeurs souligne que cette manifestation était motivée par le manque d'intérêt des autorités et des élus vis-à-vis de leurs revendications. Ils ont affirmé qu'ils continueraient à protester, tant que leurs revendications n'auront pas été satisfaites. Ils ont néanmoins confirmé leur volonté d'entreprendre des négociations avec les responsables. PRISON Dégradation de la situation des pénitenciers de Fès et Meknès Les prisons de Fès (Aïn Kadous) et Meknès (Sidi Saïd et Toulal) connaissent une situation très dégradée : La surpopulation pénitentiaire, les dysfonctionnements, la médiocrité des services et la propagation des maladies, la saleté, la sous-alimentation et l'indigence des soins de santé, règnent dans ces lieux. Signalons que ces prisons font partie des institutions les plus anciennes du pays. Celle de Meknès et de Fès datent de la période protectorale. La prison de Aïn Kadous date de 1927. Elle abrite 1.800 détenus. Ce type de prisons fait figure de bâtisse vétuste et humide. Trois fois sa capacité réelle. De temps à autre, et afin de soulager la surpopulation de ces prisons, des détenus sont déversés sur d'autres villes dont Kénitra ou Sidi Kacem. L'Association marocaine des droits de l'homme a, à maintes reprises, alerté sur les déconvenues causées par l'éloignement des prisonniers. Les familles sont acculées à supporter les longs trajets pour rendre visite à leurs parents et enfants détenus.