L'expérience tentée par les autorités et les élus locaux en construisant des souks pilotes dans la ville de Fès pour organiser dans les circuits formels les vendeurs ambulants achoppe sur des résistances acharnées. En effet, les quartiers populaires de la région continuent d'être envahis par toutes sortes de petits commerces clandestins qui enlaidissent considérablement la physionomie générale de nos cités urbaines. N'épargnant même pas les quartiers les plus huppés de la capitale spirituelle du Royaume. Pourtant, des efforts ont été consentis pour stabiliser ces petits commerces en mettant à la disposition des ambulants 16 espaces construits pour la vente d'une capacité d'accueil de 2060 étals. Sans que cette initiative n'ait réussi à éradiquer, ni même à atténuer le phénomène dont l'invasion est de plus en plus ressentie dans les quartiers et les grandes artères de la cité impériale.