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Hôtellerie : Nouvelles règles du jeu pour les directeurs d'hôtels
Publié dans La Gazette du Maroc le 01 - 04 - 2002

Pour la première fois, l'élément humain est mis en valeur dans les critères de classement des établissements touristiques. Même si le nouveau projet de loi portant statut des établissements touristiques, qui sera présenté au cours de ce mois-ci à la session plénière du Parlement , ne va pas jusqu'à instaurer un système d'agrément pour les directeurs d'hôtels, celui-ci professionnalise désormais le métier de directeur d'hôtel.
Si le nouveau projet de loi n°61-00 portant statut des établissements touristiques est adopté pendant la session plénière du Parlement de ce mois-ci, personne ne pourra plus s'improviser directeur d'hôtel. Du moins pour les hôtels qui tiennent à être bien classés lors du passage de la Commission de classement des établissements touristiques. “Tout établissement touristique doit avoir un directeur dont les critères de formation, de compétence professionnelle ou d'expérience sont fixés par voie réglementaire, selon la destination de l'établissement concerné. Lorsque c'est l'exploitant qui assure les fonctions de directeur, il doit répondre aux critères visés à l'alinéa précédent”. En intégrant cette nouvelle disposition au chapitre 3 de ce projet, le Département du tourisme veut professionnaliser le métier de directeur d'hôtel. “Nous n'avons pas encore dans le domaine de l'hôtellerie au Maroc cette culture du gérant spécialisé. Rien qu'au dernier passage de la Commission de classement à Marrakech, les résultats ont fait état de pas moins de 21 établissements sans directeur qualifié”, souligne Mohamed Bennani, directeur de l'hôtel Kenzi Basma de Casablanca, qui estime que cette nouvelle disposition va non seulement obliger les hôteliers à favoriser la qualité mais aussi à mieux gérer leur établissement.
Pour Abdelhamid Mergaoui, directeur des Entreprises et activités touristiques au ministère du Tourisme, les critères et normes de classement ne cessent dévoluer depuis 1990 même s'ils n'ont pas encore un caractère obligatoire. “Le nouveau projet de loi a défini d'avance les normes que les professionnels sont tenus de respecter”, précise-t-il.
Dans la pratique, il reviendra à l'exploitant de définir au départ le profil du directeur de son hôtel et de veiller au respect des critères de formation, de compétence professionnelle ou d'expérience. Et tout cela entrera grandement en ligne de compte dans le classement de l'hôtel.
Par ailleurs, selon une autre disposition du projet de loi, relative à l'exploitation des établissements touristiques, lorsque les fonctions de directeur ne sont pas assurées par l'exploitant de l'établissement touristique, les autorités désignées par voie réglementaire doivent être informées de toute vacance du poste dans la semaine qui suit le départ du directeur. L'exploitant de l'établissement touristique doit engager un directeur dans un délai maximum de 3 mois à partir de la date de départ du directeur sortant.
Si certains professionnels se réjouissent de ces nouvelles dispositions, en revanche, nombreux sont ceux qui y sont réticents et voient déjà les pouvoirs publics s'immiscer dans leurs affaires.
Pourtant, une autre catégorie d'hôteliers souhaitent que le Département du tourisme aille beaucoup plus loin, c'est-à-dire jusqu'à l'instauration d'un système d'agrément. “L'hôtellerie est un métier qui ne s'invente pas, qui a ses règles, ses méthodes et sa tradition. Les difficultés que certains de nos hôtels ont connues ou connaissent sont dues essentiellement à une mauvaise gestion et à un manque de savoir”, souligne un directeur d'hôtel qui précise que ces difficultés sont préjudiciables à l'aspect économique de l'activité hôtelière et touristique et portent atteinte à l'image de marque du pays.
A la différence du système d'agrément où c'est l'Etat qui définit lui-même le profil du directeur d'hôtel, ces nouvelles dispositions ne sont peut-être qu'une étape vers cette logique qui existe dans pratiquement tous les pays à vocation touristique. “Le système d'agrément existe en Tunisie depuis plus d'une decennie”, rappelle un professionnel qui souligne que la concurrence se fait aujourd'hui au niveau des pays touristiques du pourtour méditerranéen et non entre hôtels marocains.


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