Avec quelques retouches esthétiques et un intérieur revu, la Renault Clio Classic poursuit sa carrière… en se démarquant davantage de la cousine Dacia Logan. ancée en 1999 et produite depuis à plus de 500.000 exemplaires, la version tricorps de la Clio, baptisée sur notre marché Clio Classic, s'offre une seconde réactualisation. Un restylage bien opportun pour entretenir le succès commercial de ce modèle destiné aux marchés émergents (Europe Orientale, Amérique Latine et Afrique du Nord), tout en le positionnant un cran au-dessus de sa cousine roumaine, la Dacia Logan. Le programme de mise à jour porte ainsi sur la présentation esthétique, mais également et surtout sur la qualité perçue, auparavant talon d'Achille de la Clio Classic. Sur le premier chapitre, il y a plus évolution que révolution, bien que les changements soient plus que visibles, s'inscrivant dans la même logique que ceux apportés à la Clio II Campus (voir encadré). Ainsi, la face avant bénéficie d'un nouveau bouclier ton caisse ; les bourrelets sur les pare-chocs disparaissant au profit d'un trait plus valorisant,… mais aussi plus sensible aux petits chocs. Une nouvelle grille de calandre ainsi que la meilleure intégration des projecteurs antibrouillard participent également à donner à la «Classic» un visage plus statutaire. À l'arrière, on note l'apparition d'un nouveau bouclier (tout aussi dépourvu de bourrelets), affublé d'une nouvelle serrure portant fièrement le losange de Renault. Enfin, en fonction des pays de commercialisation et du niveau de finition, la nouvelle Clio Classic est disponible avec des baguettes, des rétroviseurs extérieurs et des poignées de portes ton caisse. En revanche, les modifications sont bien plus importantes à l'intérieur. La principale nouveauté réside dans l'adoption d'une planche de bord et de panneaux de portières issus de la Clio II. Mieux finis, avec des matériaux plus flatteurs, ils permettent à la Clio Classic de progresser considérablement en termes de qualité perçue. Idem en ce qui concerne les nouvelles selleries dont les teintes (gris, bleu ou rouge) et les textures offrent à la Renault un joli coup de jeune. Celle-ci se permet d'ailleurs également quelques coquetteries, comme un volant et une commande de boîte de vitesse gainés de cuir (selon les versions) et des compteurs sur fond blanc. Pour ce qui est des équipements, la progression, sans être spectaculaire, reste notable, avec l'apparition, selon les niveaux de finition, de l'ordinateur de bord, de la climatisation automatique, d'un afficheur central multifonctions et des lève-vitres arrière électriques, sans oublier une très utile banquette arrière rabattable. La dotation en équipements de sécurité évolue autant, proposant en série : ABS, airbags conducteur et passager et trois appuis-tête arrière réglables en hauteur. Seule la gamme de moteurs ne change pas. On est toujours en présence de deux moteurs essence (de 75 à 100 ch) et un seul diesel, dans trois versions de puissance (de 65 à 80 ch). La gamme marocaine devrait se réduire au 1,4 essence de 75 ch et au 1.5 dCi de 65 ch, à des tarifs probablement en légère progression.