Tordre le cou au chômage devenu endémique dans la région de l'Oriental est la priorité des priorités des toutes les instances qui se penchent sur le renouveau de cette zone économique du Maroc. Un fonds d'investissement régional d'un montant de 300 millions de dhs verra le jour avant la fin 2006. Juguler le taux de chômage c'est accélérer le développement et la création d'entreprises. Il existe une reprise réelle aujourd'hui, les statistiques, notamment celles du CRI d'Oujda, le montrent. Le chiffre actuel de création d'entreprises dépasse celui des fermetures ou des échecs. Il y a des secteurs porteurs prometteurs capables de juguler le chômage. "Je pense particulièrement au tourisme, à l'agriculture, à l'élevage, à l'agro-industrie, au programme d'implantation de nouvelles activités logistiques, du développement du secteur des services, des nouvelles technologies", souligne Mohamed Mbarki. Certains de ces projets sont en train de se réaliser comme l'implantation de SQLI à Oujda qui va recruter 100 ingénieurs, d'ici 2007, d'autres sont encore à l'état de projets… "Après avoir identifié ces nouvelles zones d'activité, notre objectif consistera à les placer de manière moderne, à l'instar de ce qui a été fait pour le Plan Azur", poursuit-il. L'Agence de l'Oriental fera avec l'ensemble des parties concernées, tant au niveau des autorités, des élus que des opérateurs directement concernés. Le Premier ministre et le ministre de l'Industrie appuient cette démarche. L'Agence et ses partenaires seront accompagnés dans cette action par une banque d'affaires pour attirer les investissements les plus appropriés. Parmi les mesures citées dans le discours Royal, du 18 mars 2003, il y a également le fonds de développement régional dont nous souhaitons qu'il rentre en action avant la fin de cette année. (Ce fonds sera doté de 300 millions de dhs avec un apport de 80 millions de dhs de la part de l'Agence, ndlr). Si on ajoute à cela les grands investissements qui se dessinent dans le secteur de la grande distribution à Oujda, ceux dans le littoral Nord autour de Nador, le potentiel encore inexploité de l'oasis de Figuig, on aura là de quoi intégrer la jeunesse dans un processus de développement durable et prometteur. N'est-ce pas un bon moyen de réduire le chômage à sa plus simple expression.