Le chef d'état-major libyen a soudainement demandé aux responsables des forces de l'air d'arrêter toutes les négociations avec les représentants de la société franco-allemande Eurocopter. Les raisons de cette rupture, selon un des ces responsables, la découverte par Tripoli que cette société équipe son dernier hélicoptère de combat d'un missile antichar israélien, le Spike de Rafaël. Ce que la direction d'Eurocopter dément catégoriquement. Malgré les éclaircissements faits, les libyens ont persisté et signé. Ils se sont orientés vers son concurrent italien Agusta Westland, un des leaders mondiaux des hélicoptères de transport. En dépit des interventions des amis communs, le chef d'état-major libyen a affirmé qu'il n'achètera plus la dernière génération des hélicoptères franco-allemand Super-Puma. Dans les coulisses de la société concernée, on laisse entendre que la véritable raison du retrait des Libyens n'a rien à avoir avec le soi-disant missile israélien, mais plutôt sur demande des Américains qui, après la normalisation de leurs relations avec la Jamahiriya libyenne seront intéressés de vendre leurs matériels militaires en plus des équipements pétroliers.