Le gros moustachu d'un hebdomadaire exsangue de la place n'en rate pas une pour remettre les pieds dans le plat. Une obsession maladive qui le fait, depuis des années, et à pratiquement chaque numéro, vomir des…off présentés dans un tissu d'injures et d'insanités à l'encontre des journalistes marocains. Celui qui s'était magistralement fait ravaler ses salades anti-journalistiques par une Dame respectable des médias, dont la publication non moins respectable avait été qualifiée de «voyou» par notre ténébreux journaleux, en se faisant apostropher «Fahd, tu es un voyou tout court», ne s'en était jamais relevé depuis, sans coup férir. Celui qui se prend pour le nombril de la presse écrite nationale, fieffé Narcisse de la plume qui rasait ses lecteurs en les sommant, à la Une de chaque parution de son canard boiteux, de «Voir Editorial page 2», c'est-à-dire qu'il incite les gens à lire son propre éditorial, est, assurément, un psychopathe notoire gravement atteint d'une inexplicable phobie contre tous les journalistes du Royaume. Les insultant à tout bout de champ en les accusant, avec une rare méchanceté, de «corrompus», de «pique-assiettes», de «soiffards» et de «copieurs-colleurs». Quelle honte pour un esprit si bas, de s'en prendre éternellement à ses confrères et collègues, en se faisant l'avocat du diable, pour verser dans la complaisance jusqu'aux tripes vis-à-vis de ses tuteurs et protecteurs. A ce propos, justement, Fahd est connu pour être le «poulain» d'Azoulay, principal responsable du festival des Gnaouas d'Essaouira qui a dû être ulcéré, à la lecture de la mauvaise note attribuée par notre publication sanctionnant un événement d'une pauvreté culturelle alarmante. Et Fahd vient en renfort, probablement sur commande, en fidèle larbin entièrement soumis aux volontés de ceux qui lui ont taillé la route dans son existence professionnelle. C'est drôle, mais une fois n'est pas coutume, l'intrépide «plumitif» qui s'est érigé en «Tribune» de la défense des causes désespérées perdues d'avance, a montré tout son savoir-faire en matière de reconnaissance témoignée à son sauveteur. Mais de là à traiter nos braves journalistes de «crève-la-faim» et «d'ivrognes corrompus», le seuil de l'intolérable a été franchi. Alors que ces derniers n'ont fait qu'émettre librement des critiques sur un festival frappé d'indigence culturelle où les dépassements de débauche sont de notoriété publique. Fahd, les journalistes marocains te font ravaler tes crachats vomis à longueur d'année, toi qui étouffe de jalousie en constatant que meilleurs que toi ont émergé du lot. Et comme Don Quichotte, mais pas pour les mêmes nobles causes bien entendu, tu as choisi de combattre en solitaire les moulins à vent en te faisant le seul témoin de la réussite d'un festival largement réprouvé par la plupart des médias et par l'opinion publiqe. Comme quoi, testis unus, testis nullus !