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Les maux de la protection civile
Publié dans La Gazette du Maroc le 31 - 07 - 2002

Entretien avec Mohamed Saâd, lieutenant-colonel et Commandant régional du grand Casablanca
En tant que capitale économique, Casablanca est une ville à hauts risques. Ceci étant, la protection civile, avec ces cinq unités, n'est pas en mesure de faire face à l'ensemble de ces risques. Le lieutenant-colonel et Commandant régional du grand Casablanca,
Mohamed Saâd, nous parle des différents problèmes que doit affronter la protection civile de la capitale économique.
La Gazette du Maroc : il est clair qu'en termes de matériels et d'effectifs, Casablanca accuse un manque indéniable. Pour être plus explicite, avec ce que vous avez actuellement comme effectif et matériel, seriez-vous capable d'intervenir efficacement, si deux ou trois grands incendies se déclenchent simultanément dans des endroits différents?
M.S : malheureusement non. Casablanca, en sa qualité de capitale économique, est très complexe en termes de risques et l'évolution qu'elle a connue,durant les trente dernières années, n'a pas été accompagnée par celle de la protection civile. Preuve à l'appui, le nombre de casernes à Casablanca n'a pas changé depuis l'indépendance. Toutefois, depuis 6 ans, les réflexions menées par le ministère de tutelle (ministère de l'intérieur), la wilaya de Casablanca, la région de Casablanca, les communes et la direction générale de la protection civile ont abouti sur, d'une part, des campagnes de sensibilisation locales et centrales et d'autre part, sur la rénovation des équipements et le renforcement des effectifs. En chiffres, la région de Casablanca a contribué avec un budget de 17 millions de dirhams sur 3 ans, la communauté urbaine quant à elle, a réservé une enveloppe de 4 millions de dirhams et a aménagé les plages durant la période estivale. L'effort des communes ne se limite pas à cela puisqu'elles s'occupent de la construction de nouvelles casernes. Dans ce contexte, des crédits ont déjà été programmés pour que dans trois ans, le nombre de casernes soit doublé.
Pour être dans les normes internationales, vos délais d'intervention ne doivent pas dépasser les 10 minutes dès la réception de l'appel. Quels sont d'après vous, les moyens à mettre en place pour que vos interventions répondent à ces normes ?
Selon une étude menée à Casablanca, la capitale économique aurait besoin, outre les 5 casernes déjà présentes, de 16 autres nouvelles unités afin que notre délai d'intervention soit inférieur aux 10 minutes. Afin de faire face à ce déficit, il est prévu, pour les trois prochaines années, de construire huit nouvelles casernes dans les régions de Sidi Maarouf, Ain Chock, Mohammédia, El Fida, Sidi Moumen, Bernoussi, Moulay Rachid et Mohammédia. La construction des deux dernières (Moulay Rachid et Mohammédia) est bien avancée puisque les gros œuvres touchent à leur fin. Pour les autres, les projets sont en cours d'approbation.
Parallèlement, pour combler le manque en matériel que connaissent les cinq unités en activité, le budget accordé par la région de Casablanca ainsi que certaines communes (Bernoussi, Ain Sebaâ…) a permis d'acheter de nouveaux équipements. Ainsi, pour 2003, on aura près de 16 ambulances supplémentaires ainsi que deux camions d'appui. Pour la surveillance de la plage, des zodiacs, moto-marines et deux véhicules tout-terrain seront bientôt livrés.
Ces contributions restent toutefois insuffisantes par rapport aux besoins de la ville et à la cadence de son développement. Sans la contribution de la société civile, (fédération des assurances, GPBM, sociétés industrielles et collectivités locales), nous ne pourrons répondre efficacement à leurs besoins. Il faut que ces intervenants réalisent que c'est dans leur intérêt de faire évoluer la protection civile.
Quand on parle de protection civile on parle aussi des personnes qui font ce métier à très hauts risques. Ont-elles un statut particulier ?
Comme tout corps d'Etat, nous jouissons d'un statut particulier. Ce dernier vient d'être remodelé et présente désormais beaucoup d'avantages puisqu'il a ouvert la porte a beaucoup de promotions. Il est vrai que ce statut n'est pas parfait, mais il est 100 fois mieux que le précédent. Il offre aussi la possibilité d'être complété par plusieurs réformes. Au niveau de la protection, nous sommes couverts par le même régime que les fonctionnaires, quoique nous ne fassions pas face aux mêmes risques. Mais nous disposons, depuis quelques années, d'une assurance décès très avantageuse. Ne nions pas qu'il y a encore des mécontents, mais la majorité est satisfaite.


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