Nos turbulents voisins ne sont pas seulement acrimonieux dans leur mépris viscéral contre tout ce qui ressemble à du Marocain à cause de notre Sahara. Ils ont déjà craché l'amertume criminelle de leur vengeance, au lendemain de la Marche Verte, en répudiant manu militari des dizaines de milliers de nos MRE dûment établis sur leur sol, non sans être dépouillés de tous les biens et des familles mixtes cruellement séparées, conjoints et enfants confondus. Le mépris de la vengeance à l'algérienne n'a jamais cessé depuis, s'en prenant à tous nos compatriotes auxquels ont été déniés leurs droits les plus élémentaires au travail et, surtout, à leur retraite, pourtant méritée à la force du poignet. La dernière histoire déplorable de ce genre concerne un de nos ressortissants qui avait servi dans le Sud oranais pendant 20 années qui se vit fermer les portes de la sécurité sociale de ce pays au motif aberrant et stupide de l'inexistence d'un accord de réciprocité en matière de sécurité sociale entre l'Algérie et le Maroc. C'est du délire à l'état pur puisque notre voisin s'est toujours acharné à renier tout genres de convention de réciprocité dans quelque domaine que ce soit. Le comble, c'est que la veuve éplorée du défunt retraité, qui s'était éteint en 1991, ne sait plus à quel saint se vouer pour réclamer justice. Jusqu'à ce jour, toutes les démarches entreprises auprès des services de l'ancienne puissance occupante ou auprès des organismes de l'Algérie indépendante sont restées sans écho favorable. C'est comme pour les diplômes marocains qui ne sont pas reconnus, à niveau égal, par le système d'homologation du pays de Boumédiène. Jusqu'où ira la haine et la cruauté de ceux qui s'acharnent toujours, dans leur rage anti-marocaine, à entraver la quiétude et la paix des citoyens du Maroc ?