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Un livre à découvrir : "L'étranger" d'A.Camus ...
Publié dans Jeunes du Maroc le 17 - 04 - 2005


Enfin... je parle de livres !
Et pas n'importe lequel ! Il s'agit du célébrissime l'Etranger, d'Albert Camus. Je remercie d'ailleurs notre prof de français de nous avoir obligés à le lire car c'est une tuerie !
Et pas n'importe lequel ! Il s'agit du célébrissime l'Etranger, d'Albert Camus. Je remercie d'ailleurs notre prof de français de nous avoir obligés à le lire car c'est une tuerie !
Résumé : Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu'il faisait chaud. On n'en tirera rien d'autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l'annonce de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du prêtre avant la fin. Comme si, sur cette plage, il avait soudain eu la révélation de l'universelle équivalence du tout et du rien. La conscience de n'être sur la terre qu'en sursis, d'une mort qui, quoi qu'il arrive, arrivera, sans espoir de salut. Et comment être autre chose qu'indifférent à tout après ça ?
Mon avis ? Ben j'ai complètement craqué pour ce livre... Déjà, il faut dire que le personnage principal est bizarrement attachant. Bizarrement car en fait, il est apathique et ne laisse donc transparaître aucune émotion car il n'en a pas ! Ce sont cependant ses actions qui sont intéressantes. En fait, on remarque qu'il suit les mouvements, sans pour autant y adhérer... une sorte d'hypocrisie solitaire ou plutôt d'isolement voulu ! Une attitude critiquable jusque là, oui ! Mais c'est la fin qui est intéressante. Il apprend qu'il est condamné à mort et c'est là que débute une réflexion sur la condition humaine ! L'homme qui passe sur cette terre, sans laisser de trace, alors que les autres ne se souviennent plus de lui après sa mort. Aussi, j'ai beaucoup apprécié la critique de la peine de mort qui est faite ! On nous montre un personnage qui reprend espoir alors qu'il est condamné à mort, mais malheureusement cette décision est irréversible... il regrette cette vie qu'il aurait pu avoir mais qu'il n'aura pas à cause des hommes. Les gens punissent le crime par le crime ! Bref... je ne sais plus quoi dire... seulement qu'à un moment, surtout vers la fin, j'ai été bouleversé par le texte !
Alors je m'arrête et je laisse le texte parler de lui-même : " L'absurdité est surtout le divorce de l'homme et du monde."
"Tout refus de communiquer est une tentative de communication ; tout geste d'indifférence ou d'hostilité est appel déguisé."
Et la fin : "Devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine."
En fait, je me suis un peu (pas mal) identifié au personnage de Mersault surtout à la fin... par rapport à sa vision fataliste de l'homme... du passage dans cette vie ! De l'envie de la quitter vite ou alors de rester longtemps ! Un personnage qui comme moi peine à ressentir les valeurs de ce monde, qui ne comprend pas le pourquoi des choses ; mais qui fait avec car il n'a pas de réponse !
Un dernier mot ? J'adore... lisez-le !
tu sais, si j'ai raconté la fin, c'est plus parce que ce n'est aps vraimentr un livre où le suspens est primordial ! C'est plus le style et la psychologie du personnage ...
Qui est l'auteur du livre dont tu as parlé ? On le trouve facilement ?


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