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Fidéliser ses collaborateurs, acteurs directes de production et de service : gage de la qualité des prestations dans le secteur de l'hôtellerie restauration.
Pour réussir la création d'une entreprise de service, et en l'occurrence celle de l'hôtellerie et de la restauration, il est nécessaire que les promoteurs aient une vision confiante de l'avenir, en mettant le client et leurs équipes au cœur de leur stratégies. Les clients et le personnel doivent se sentir bien dans leur peau au sein d'une entreprise. Et pour cela, un esprit de confiance et aussi de considération motivante doit trouver sa place dans ces établissements. L'équipe des collaborateurs doit se sentir bien dans son travail, car cela tient une place dans l'équilibre de la vie. Etre bien dans son travail, c'est l'assurance même de la rentabilité pour l'entreprise et un élément majeur de sa force. Le changement des mentalités des jeunes et leurs nouvelles attitudes au travail, doit être pris en considération pour atteindre, avec pertinence, les objectifs assignés par les investisseurs. Les rapports que les jeunes employés ont avec le travail n'est plus le même qu'il y a longtemps. Car ils constituent l'avenir, ces jeunes méritent un bon encadrement et une bonne sensibilisation. De ce fait, il est grand temps de penser à investir, au sein de l'entreprise, dans les relations humaines et dans la remise à niveau, au continu, des collaborateurs. Aussi faut-il mieux organiser nos entreprises, car la désorganisation fatigue le personnel et le démotive. Sous cet aspect, les plus prestigieux devraient donner l'exemple. Nous exerçons l'une des professions, l'un des métiers, les plus nobles au monde, en particulier la cuisine, l'accueil, le service. N'est ce pas le contact et le relationnel constituent une de la besogne la plus passionnante ? Aussi, comment se fait-il que les jeunes se désintéressent de ces métiers, surtout en Europe, et s'y investissent de moins en moins ? Nous pensons que l'absence de considération y est, sans doute, pour beaucoup. L'apprentissage des savoirs écouter, et le bannissement d ‘un amour- propre trop exacerbé dans cette profession constitueraient une grande preuve d'intelligence de la part de l'encadrement et un grand pas vers un rétablissement des vocations. Nul n'est à blâmer concrètement, mais c'est l'absence de formation en management qui fait défaut et explique l'inaptitude de chefs d'entreprises et des membres de l'encadrement à gérer une équipe. Beaucoup d'efforts sont déployés pour la qualité des services au niveau des clients, alors que peu d'efforts- voire aucun- sont prodigués pour les conditions de travail du personnel. Ne serait-ce pas, par ce biais, un moyen de fidéliser son personnel et ses collaborateurs en place ? Pour concrétiser cette idée, les professionnels sont appelés à intervenir auprès des formateurs des Ecoles de formation professionnelle afin de faire passer aux élèves la flamme de leur métier.