Entretiens militaires entre le Maroc et le Qatar à Doha : Renforcement de la coopération dans le domaine de la défense    Le conseiller de Trump pour l'Afrique du Nord republie un tweet du secrétaire d'Etat américain réaffirmant la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara    Bandung... le cri de la libération qui a changé le visage du monde    La possible désignation du Polisario comme entité terroriste marquera un revirement stratégique majeur, affirme Cherkaoui Roudani    La gouvernance juridique au cœur du débat au Salon du Livre    « Semaine du Maroc » : plateforme du partenariat maroco-mauritanien    Transition verte et croissance : l'Etat nigérian de Kano s'allie au Maroc pour dynamiser son économie    Afrique, économie moderne et intelligence artificielle : entre promesses d'avenir et risques de fractures    Nouveau Peugeot 5008 : les familles dans le viseur    La Nouvelle-Zélande confirme sa participation au SIAM, Pack Expo, Plast Expo et Mega Ceramica Morocco    Regard depuis deux rives : Un dialogue transcontinental sur le commerce mondial et les mutations des puissances    Contradiction flagrante : Le chef d'état-major algérien possède un bien immobilier de luxe à Paris malgré ses discours hostiles à la France    NASA : Le plus vieil astronaute en service revient sur Terre à l'occasion de son 70e anniversaire    «La France n'a aucune raison de se coucher devant ce régime autoritaire-là», déclare Bernard-Henri Lévy à propos de l'Algérie    Tunisie : Large vague d'arrestations de migrants irréguliers    CAN U17: La FRMF organise une réception en l'honneur des Lionceaux de l'Atlas, champions d'Afrique    CAN U17: Cinq Lionceaux parmi le onze type de la CAF    1⁄2 Finale CCAF : Simba remporte la première manche face à Stellenbosch    Depuis 2022, le football marocain vit son âge d'or    Anas Sefrioui s'intéresse au rachat du club de Sheffield Wednesday (deuxième division anglaise)    Después de sus declaraciones sobre el Sahara, el asesor de Trump para África da marcha atrás    Des entrepreneurs ripostent par voie judiciaire aux accusations fallacieuses du fugitif Hicham Jerando    Des vagues gigantesques font six morts en Australie    L'enseignement des mathématiques: Les erreurs qu'il ne faut pas commettre !    Qui a appuyé Dr Rochdi Talib pour son acquisition de la Polyclinique Laâyoune et d'Al Hikma Medical ?    Errachidia accueille ses premières journées de formation médicale continue – du 30 mai au 1er juin 2025    Le chocolat de Dubaï provoque une pénurie de pistaches    La reprise du lien aérien direct entre le Maroc et la Jordanie annoncée pour septembre, un forum économique bilatéral prévu à Rabat    Coupe de la CAF : La RS Berkane veut frapper fort face à Constantine en demi-finale aller    FC Barcelone : Raphinha atteint les 50 buts    Fondation OCP : Un engagement renouvelé en 2024    Le Maroc accentue ses démarches diplomatiques pour affermir l'appui international à son offre d'autonomie au Sahara    Moussem d'Assilah : exposition collective des œuvres des ateliers artistiques    Le PM canadien promet de réduire la dépendance économique du pays envers les Etats-Unis    Elections au Canada: participation record lors du 1er jour du vote par anticipation    Températures prévues pour le lundi 21 avril 2025    Fermeture du port d'Al Hoceima à cause du mauvais temps    Para-Athlétisme/Grand Prix Moulay El Hassan - Marrakech 2025: Quand la résilience rencontre l'excellence!    Arguments stratégiques pour la désignation du Front Polisario comme organisation terroriste étrangère    Comment l'obsession du Qatar pour son rôle de médiateur l'a rendu toxique dans les négociations israélo-palestiniennes    Un député britannique : Le Polisario est un bras du régime iranien en Afrique du Nord, il est temps de le classer comme organisation terroriste    Diaspo #385 : Entre rap et chaabi, Benny Adam célèbre la musique marocaine au Canada    Aespa : La vague K-pop s'invite à Mawazine    Cinéma : «La Princesse Perdue» du réalisateur marocain Hicham Hajji sort en mai    Nouakchott accueille la Semaine du Maroc, du 24 au 30 avril    Challenge N°965 : Du 18 au 24 avril 2025    Jazzablanca 2025 : Casablanca va vibrer au rythme d'un line-up d'envergure internationale    Wizkid et Lojay enflammeront Mawazine 2025 avec la puissance pure de l'Afrobeats    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Fouad Mourtada : Le procès d'un fantasme !
Publié dans Jeunes du Maroc le 26 - 02 - 2008

Je m'appelle Fouad, je naquis il y a 26 ans dans le plus beau pays du monde !
Comme tout citoyen du monde, j'ouvrai mes yeux sur des grands qui me racontèrent des fables : Petit chaperon rouge, Blanche neige, Alice au pays des merveilles, … une de ces histoires fabuleuses retint vivement mon attention : Cendrillon.
Tout jeune, je connus le chemin de l'école. On m'apprit que pour être quelqu'un, il faut faire des études. Issu d'une famille appartenant à une culture arabo-musulmane, on m'apprit que la tentation est strictement interdite. Comment, je ne comprenais rien à cet age, et je fus convaincu qu'il fallait se soumettre à la règle.
Je connus une adolescence normale, comme tout humain, je fantasma ! Transgressant toutes les restrictions, je rêvais de cendrillon, cette charmante petite fille frustrée, comme moi en réalité. Le sort et la nature ne fussent pas clément à mon égard : je ne suis pas une beauté, la nature fut mon farouche adversaire, … je ne suis pas celui dont rêve toutes les Cendrillons du monde. Et là, j'entendis ma mère dire : Quand un homme devient important, tout le monde veut se rapprocher de lui. Confus de nature, je retins l'histoire du prince et de Cendrillon. Je m'efforça à être brillant dans mes études pour réaliser mon rêve, mon fantasme.
Je réussis à devenir celui que ma mère souhaitait, un ingénieur. Je croyais qu'avec mon salaire, mon statut social, … je pouvais réussir à concrétiser mon rêve, celui de séduire Cendrillon. L'ascenseur que je croyais prendre ne me menait que vers un étage plus haut que mes semblables. Je refusais d'être dans la mouvance du conservatisme latent, celle de renier à la tentation, au fantasme, …sans pour autant afficher que je suis de ceux qui pensent progresser les choses, ou abolir les idées reçus. Je suis un homme ordinaire.
Ingénieur de mon Etat, je décroche mon premier job, dont le salaire comptabilise au moins 4 fois le salaire minimum légal. Je suis frustré. Mon ascenseur ne me permet pas de dépasser mon handicap structurel : mon éducation, mon effacement, mon complexe, … Des gens sans mérite, sans culture, sans effort, roulant sur des Cayennes, des Ferraris, … sublimaient mes Cendrillon. Je ne cède jamais au désespoir, j'apprends par cœur l'histoire de Cendrillon. Je m'invente celui que Cendrillon rêve de croiser, et le fait dans mon fantasme. Je m'invente prince !
Et là je découvre un canal pour exprimer mon fantasme : internet. Ce dernier autorise le rêve, permet de fantasmer. Je me fais prince pour plaire à Cendrillon.
Un jour, des gens costaux débarquent chez moi, il ne veulent plus que je rêve, il ne veulent pas que Cendrillon tombe amoureuse de moi, simple homme sans espoir, fils du peuple, … il veulent que j'arrête de rêver !
Que le prince, le vrai, m'excuse si je lui ai jalousé son statut, mais je suis dans mon plein droit de rêver !
Qu'ils me mettent en tôle, qu'ils m'ôtent ma liberté, ... ils ne pourront jamais m'empêcher de ... rêver !
Mounir BENSALAH
DEMANDE DE CLÉMENCE DU PRINCE FACE A LA MÉPRISE DU JEUNE MOURTADA
SOLLICITATION A SAR LE PRINCE MOULAY RACHID
POUR EN FINIR AVEC CETTE FACHEUSE ERREUR DE MOURTADA !
SOLLICITATION A SAR MY RACHID POUR PARDONNER L'ERREUR DE MOURTADA
Dans ce procès, présenté comme burlesque, il n'a y pas assez de contenance ni de convictions matérielles sur les intentions. On ne perçoit pas d'abus de confiance ni de manipulation, ni escroquerie, matérielle de la part de l'histrion, sachant que la personne physique de l'illustre Prince est trop connue dans le monde, pour servir d'acte de piraterie élémentaire ni de haut fait de falsification.
Dans cette affairette, rien de pénalement préjudiciable, que du ludique innocent, que du virtuel, inexploitable pécuniairement, rien de palpable en dehors, bien entendu, du respect indu au Prince, qui ne semble pas avoir été affecté ! On pourrait même croire, que jeune lui-même, My Rachid se soit amusé, tant de l'acte « perpétré », que des dimensions surréelles qui lui ont été réservées. On en vient à réfléchir sur une administration ombrageuse, sujette à des réformes ! Parfois tatillonne, marquée par des retards inopportuns ou intéressés, sinon victime d'empressements ou de déférences, qu'on ne lui demande pas, mais qui lui portent préjudice !
Donc, aucune raison pour mériter d'humilier le Maroc ni la Justice marocaine, par cette invasion médiatique hystérique sur le Web et les essaims des médias qui se sont faits des premières pages vendeuses, sur son dos ! Certains sont là pour faire dans le sensationnel et l'ingérence, les scoops exotiques, patauger de leurs caméras dans les alcôves et leurs plumes dans les secrets du royaume…Ou remuer dans ses affaires, qu'ils espèrent devenir de sales affaires ! Le journalisme doctrinaire, devient promoteur, faiseur d'événements et d'opinions. Des faits ou des intentions, des mots, qu'il catabolise et exprime pour sa propre existence. Créer l'événement, le produire, le médiatiser pour le vendre. Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, passe sur la première !
Il faut arrêter le délire médiatique et la foire du Net. Nos valeurs démocratiques et notre contenance politique, se perdent devant tant d'ingérences, pour un fétu de paille ! Une plaisanterie, sans plus ! Vaine, venue d'un illustre inconnu. De Fouad Mourtada, un jeune roturier, n'en faisons pas un champion médiatique ! Ni un martyr de l'ignorance, des excès, des dérives ou des dépassements des fonctionnaires.
On donne l'impression d'avoir donné une occasion rêvée aux détracteurs du pays et de sa gouvernance, pour prendre leurs plumes et nous harceler, par ONG interposées. Nos opposants, radieux ne profèrent pas que des gentillesses, tant que la démesure est aux antipodes, opposant le faible, l'ignare au Prince, l'aisance, la hauteur et le savoir !
Dans cet imbroglio, parti de rien, tout semble porté à la perfection maniaque et fait à la loupe ! Or cette méthodologie, inquisitrice, ignorante des jeux du Web, a tendance à faire grossir les choses et à amplifier les détails. Pourtant, malgré la force du bon droit de chacun et le droit à la loi, même quand il s'agit du Prince, on semble avoir agi, paradoxalement. Au lieu de servir le Prince on le dessert. Pernicieusement, on fait une caricature de la justice, bonne pour écrire un fabliau ! Pendant que des affaires vitales nous attendent, nous guettent et que des actes odieux allaient être commis dans le pays !
Carrément, on tombe dans le panneau. On est en train de verser dans le sens espéré des nihilistes et des détracteurs de la politique générale du royaume. Bien, gauchement, à en croire les sympathies exprimées ça et là, et le tollé soulevé par les signataires, souvent anonymes, des pétitions bloggeuses qui fleurissent sur le NET . La perversité était attendue au virage. La finalité n'est pas le bonhomme en soi. Le but qui se devine chez ce panel d'objecteurs est d'apostropher le Maroc, d'humilier ses régisseurs, petits et grands, et, de réprimander ses sécuritaires, ses Gouvernants et sa Justice. Et c'est justement ce qu'l nous faut freiner et éviter !
Avec certains, médias qui veulent se faire un nom existentiel, une clientèle et une place dans la société, se sont hâtés toutes sortes d'énergies, tous les curieux, comme autant de badauds dans un souk ! Ils se sont épaulés, grégarisés, surmultipliés. Tous, sont en train d'hypertrophier et de caricaturer, une plaisanterie d'ado, un ersatz de canular, qui ne touche en rien, ni à la respectabilité du Prince, ni à la forme de sacralité qu'on doit lui prêter.
Les factionnaires (police, justice) mobilisés à juste titre, avec leur zèle, coutumier ou excessif, compréhensible à l'occasion, sont pris de vertige, dans un tourbillon qui peut devenir kafkaïen. La crainte est dans la main lourde qui pourrait s'abattre sur le détenu. Par l'effet d'une justice, flatteuse et compliante, qui intimidée par la personne du Prince, ferait dans le placebo et la complaisance. Plus que ne demandait la simple enquête ! Les juges sont capables de se laisser emporter, pour l'exemple le plus dissuasif, le plus excessif, au lieu de faire court et de libérer…ce gosse !
Libérons dès lors, le détenu ! D'abord par affection pour le jeune ingénieur, son ambition de plébéien, ses mérites d'ingénieur, pour le manque de tangibilité de son cas, qui n'est en rien un outrage au Prince, ni une exploitation commerciale de son image. Ensuite, parce que des célébrités nombreuses sont utilisées, inopinément comme icônes dans les forums. Comme on voit le pape, les anges figurer sur certains logos ! Pourquoi pas Mohamed V et Hassan II pour leurs fans ?
Au Prince, rendons grâce à sa sérénité ! A Fouad, nous espérons que SAR lui réserve un grand pardon, urgent, intelligent ! Une excuse digne et chevaleresque est sollicitée et souhaitée par toutes les parties dont ces milliers de milliers de lecteurs à travers le monde ! Une onction de la part de notre aimable Prince SAR My Rachid est tellement attendue. Elle devrait venir, jeter un baume immédiat sur cette plaie ouverte, pour ne pas l'ulcérer. Dès la fin du jugement et quel qu'il soit ! Avec la magnificence, la compréhension et la magnanimité, que l'on sait. Et pourquoi ne pas pardonner, sportivement à l'impétrant, pour tout arrêter et réparer, sans même permettre à la Justice d'aller jusqu'au bout ? N'est-ce pas, Vôtre Altesse ?!
Néanmoins, cette levée de boucliers, est une forme vivace du civisme ! Elle est quelque part à saluer. Preuve d'une immunité active de la communauté ! Ce sont les mêmes gens qui ont arrêté des terroristes ! Le patriotisme, le nationalisme ne sont pas morts ! Tous les pouvoirs, cumulés ou indépendants, même le juridique, sont tributaires de ces valeurs et les composent !
Pour le Maroc et sa réputation, il faut gommer ce dossier stérile, afin de faire éclater la bulle, au lieu de la laisser s'abcéder et éclabousser le pays, qui a d'autres chats à fouetter. Toutes les fièvres inutiles sont de trop, quand on se heurte au gros dossiers, celui de la destinée de notre province méridionale , ou quand il s'agit la sécurité des Marocains et de leurs dirigeants, comme ultimes valeurs !
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 18 février 2008, PH 061252005, [email protected]
SOLLICITATION A SAR LE PRINCE MOULAY RACHID
POUR EN FINIR AVEC CETTE VIRTUELLE MÉPRISE,
QU'EST L'AFFAIRE MORTADA !
Dans ce procès, présenté comme burlesque, il n'a y pas assez de contenance ni de convictions matérielles sur les intentions. On ne perçoit pas d'abus de confiance ni de manipulation, ni escroquerie, matérielle de la part de l'histrion, sachant que la personne physique de l'illustre Prince est trop connue dans le monde, pour servir d'acte de piraterie élémentaire ni de haut fait de falsification.
Dans cette affairette, rien de pénalement préjudiciable, que du ludique innocent, que du virtuel, inexploitable pécuniairement, rien de palpable en dehors, bien entendu, du respect indu au Prince, qui ne semble pas avoir été affecté ! On pourrait même croire, que jeune lui-même, My Rachid se soit amusé, tant de l'acte « perpétré », que des dimensions surréelles qui lui ont été réservées. On en vient à réfléchir sur une administration ombrageuse, sujette à des réformes ! Parfois tatillonne, marquée par des retards inopportuns ou intéressés, sinon victime d'empressements ou de déférences, qu'on ne lui demande pas, mais qui lui portent préjudice !
Donc, aucune raison pour mériter d'humilier le Maroc ni la Justice marocaine, par cette invasion médiatique hystérique sur le Web et les essaims des médias qui se sont faits des premières pages vendeuses, sur son dos ! Certains sont là pour faire dans le sensationnel et l'ingérence, les scoops exotiques, patauger de leurs caméras dans les alcôves et leurs plumes dans les secrets du royaume…Ou remuer dans ses affaires, qu'ils espèrent devenir de sales affaires ! Le journalisme doctrinaire, devient promoteur, faiseur d'événements et d'opinions. Des faits ou des intentions, des mots, qu'il catabolise et exprime pour sa propre existence. Créer l'événement, le produire, le médiatiser pour le vendre. Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, passe sur la première !
Il faut arrêter le délire médiatique et la foire du Net. Nos valeurs démocratiques et notre contenance politique, se perdent devant tant d'ingérences, pour un fétu de paille ! Une plaisanterie, sans plus ! Vaine, venue d'un illustre inconnu. De Fouad Mourtada, un jeune roturier, n'en faisons pas un champion médiatique ! Ni un martyr de l'ignorance, des excès, des dérives ou des dépassements des fonctionnaires.
On donne l'impression d'avoir donné une occasion rêvée aux détracteurs du pays et de sa gouvernance, pour prendre leurs plumes et nous harceler, par ONG interposées. Nos opposants, radieux ne profèrent pas que des gentillesses, tant que la démesure est aux antipodes, opposant le faible, l'ignare au Prince, l'aisance, la hauteur et le savoir !
Dans cet imbroglio, parti de rien, tout semble porté à la perfection maniaque et fait à la loupe ! Or cette méthodologie, inquisitrice, ignorante des jeux du Web, a tendance à faire grossir les choses et à amplifier les détails. Pourtant, malgré la force du bon droit de chacun et le droit à la loi, même quand il s'agit du Prince, on semble avoir agi, paradoxalement. Au lieu de servir le Prince on le dessert. Pernicieusement, on fait une caricature de la justice, bonne pour écrire un fabliau ! Pendant que des affaires vitales nous attendent, nous guettent et que des actes odieux allaient être commis dans le pays !
Carrément, on tombe dans le panneau. On est en train de verser dans le sens espéré des nihilistes et des détracteurs de la politique générale du royaume. Bien, gauchement, à en croire les sympathies exprimées ça et là, et le tollé soulevé par les signataires, souvent anonymes, des pétitions bloggeuses qui fleurissent sur le NET . La perversité était attendue au virage. La finalité n'est pas le bonhomme en soi. Le but qui se devine chez ce panel d'objecteurs est d'apostropher le Maroc, d'humilier ses régisseurs, petits et grands, et, de réprimander ses sécuritaires, ses Gouvernants et sa Justice. Et c'est justement ce qu'l nous faut freiner et éviter !
Avec certains, médias qui veulent se faire un nom existentiel, une clientèle et une place dans la société, se sont hâtés toutes sortes d'énergies, tous les curieux, comme autant de badauds dans un souk ! Ils se sont épaulés, grégarisés, surmultipliés. Tous, sont en train d'hypertrophier et de caricaturer, une plaisanterie d'ado, un ersatz de canular, qui ne touche en rien, ni à la respectabilité du Prince, que Dieu le garde , ni à la forme de sacralité qu'on doit lui prêter.
Les factionnaires (police, justice) mobilisés à juste titre, avec leur zèle, coutumier ou excessif, compréhensible à l'occasion, sont pris de vertige, dans un tourbillon qui peut devenir kafkaïen. La crainte est dans la main lourde qui pourrait s'abattre sur le détenu. Par l'effet d'une justice, flatteuse et compliante, qui intimidée par la personne du Prince, ferait dans le placébo et la complaisance. Plus que ne demandait la simple enquête ! Les juges sont capables de se laisser emporter, pour l'exemple le plus dissuasif, le plus excessif, au lieu de faire court et de libérer…ce gosse ! Après tout, nous sommes humains, ici plus qu'ailleurs ! Aussi fragiles d'humeur que de caractère, demandez aux experts et aux psychologues !
Libérons dès lors, le détenu ! D'abord par affection pour le jeune ingénieur, son ambition de plébéien, ses mérites d'ingénieur, pour le manque de tangibilité de son cas, qui n'est en rien un outrage au Prince, ni une exploitation commerciale de son image. Ensuite, parce que des célébrités nombreuses sont utilisées, inopinément comme icônes dans les forums. Comme on voit le pape, les anges figurer sur certains logos ! Pourquoi pas Mohamed V et Hassan II pour leurs fans ?
Au Prince, rendons grâce à sa sérénité ! A Fouad, nous espérons que SAR lui réserve un grand pardon, urgent, intelligent ! Une excuse digne et chevaleresque est sollicitée et souhaitée par toutes les parties dont ces milliers de milliers de lecteurs à travers le monde ! Une onction de la part de notre aimable Prince SAR My Rachid est tellement attendue. Elle devrait venir, jeter un baume immédiat sur cette plaie ouverte, pour ne pas l'ulcérer. Dès la fin du jugement et quel qu'il soit ! Avec la magnificence, la compréhension et la magnanimité, que l'on sait. Et pourquoi ne pas pardonner, sportivement à l'impétrant, pour tout arrêter et réparer, sans même permettre à la Justice d'aller jusqu'au bout ? N'est-ce pas, Vôtre Altesse ?!
Néanmoins, cette levée de boucliers, est une forme vivace du civisme ! Elle est quelque part à saluer. Preuve d'une immunité active de la communauté ! Ce sont les mêmes gens qui ont arrêté des terroristes ! Le patriotisme, le nationalisme ne sont pas morts ! Tous les pouvoirs, cumulés ou indépendants, même le juridique, sont tributaires de ces valeurs et les composent !
Pour le Maroc et sa réputation, il faut gommer ce dossier stérile, afin de faire éclater la bulle, au lieu de la laisser s'abcéder et éclabousser le pays, qui a d'autres chats à fouetter. Toutes les fièvres inutiles sont de trop, quand on a un problème comme le Sahara, ou la sécurité des Marocains et de leurs dirigeants, comme ultimes valeurs !
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 18 février 2008, PH 061252005, [email protected]


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.